Ramuz Charles Ferdinand

C. F. Ramuz – Le Village dans la montagne – La grande Guerre du Sondrebond

C. F. Ramuz – Le Village dans la montagne – La grande Guerre du Sondrebond : Le Village dans la montagne (1908) et La Grande Guerre du Sondrebond (1906), réunis ici en un seul volume, datent de l’époque où leur auteur vivait encore principalement à Paris, entre 1904 et 1914. C’est à Paris en effet que Ramuz fait ses premiers pas dans la République des lettres, à Paris également que, dans la parenté de langue et de culture d’un pays qui lui est cher, il prend pleinement conscience du caractère incontournable de son altérité romande. Ces deux petits ouvrages, l’un en prose, l’autre en vers libres, situés le premier dans les montagnes valaisannes, le second quelque part sur les bords du Léman, sont donc des œuvres de relative jeunesse. Mais elles déploient déjà les deux versants topographiques de l’imaginaire ramuzien et contiennent en germe les thèmes emblématiques de l’œuvre à venir. Preuve que si le jeune Ramuz se cherche encore un style, il ne semble plus avoir de doutes sur son identité d’écrivain.

Ramuz C. F. – Nouvelles II

Ramuz C. F. Nouvelles II - Bibliothèque numérique romande - Sylvie S. Le lLac Léman en hiverRamuz C. F. – Nouvelles II (Nouvelles et morceaux, Forains, Portes du lac, Les Servants et autres nouvelles, Nouvelles) : Ramuz peint ici une vaste fresque de montagnes et de vallées, de torrents impétueux et de fleuve tranquille, de roches abruptes et de forêts sombres, sur laquelle se détachent des destins individuels. Loin d’une idéalisation niaise du «retour à l’alpage», il décrit la dureté et l’âpreté d’une vie souvent précaire, le dur labeur des champs («Le domestique de campagne»), la nature omniprésente et souvent menaçante («L’homme perdu dans le brouillard», «L’enfant tombé»), la rudesse des hommes entre eux (« Querelle entre les gens d’Audeyres et ceux de Randogne d’En-haut», «La foire»), leur cruauté envers les animaux («Mousse», «Le cheval du sceautier»), le lien conflictuel avec la religion (« Berthollet ») et le châtiment divin expiant les erreurs du passé (« La mort du grand Favre», «L’homme et les trois fantômes», «La punition par le feu»). …

Ramuz C. F. – Voyage en Savoie – Un Coin de Savoie – Chant de notre Rhône

Ramuz C. F. - Voyage en Savoie - Un Coin de Savoie - Chant de notre Rhône - Bibliothèque numérique romande - Dylvie S. Léman depuis les vignesRamuz C. F. – Voyage en Savoie – Un Coin de Savoie – Chant de notre Rhône : Parallèlement à ses romans, et après son retour de Paris où il était resté dix ans, Ramuz a publié plusieurs textes, inspirés par ses promenades-méditation dans le style de Rousseau. La Savoie est toute proche, si différente et si semblable, avec laquelle le canton de Vaud partage le Léman, où il part se balader avec trois amis, sans but précis, sans itinéraire, au gré de leurs envies. …

Ramuz C. F. – Découverte du monde

Ramuz C. F. - Découverte du monde - Bibliothèque numérique romande - Sylvie S. Cathédrale de LausanneRamuz C. F. – Découverte du monde : C. F. Ramuz (1878-1947) a 61 ans lorsque paraît cette autobiographie très émouvante. Il se tourne vers son passé pour comprendre pourquoi et comment il est devenu écrivain. Il déroule le fil de sa jeunesse lausannoise : depuis sa naissance à la rue Haldimand, au-dessus du magasin tenu par son père, jusqu’à ses 25 ans et la publication de son premier livre, « Le Petit Village ». Ses nombreux souvenirs nous font découvrir le Lausanne de cette époque. …

Ramuz Charles Ferdinand – Vendanges

Ramuz Charles Ferdinand - Vendanges - Bibliothèque numérique romande - Photo Sylvie S. Vignes LavauxRamuz Charles Ferdinand – Vendanges : Les souvenirs d’enfance de Ramuz pour décrire sa participation à la saison des vendanges à Yvorne, dans le Chablais vaudois, vers 1890. Durant trois semaines en octobre, à date fixe, les écoliers du Collège classique cantonal de Lausanne avaient des vacances de vendanges. Ces vacances de saisons où l’on sortait de ses devoirs d’écolier pour rentrer, chaque fois, dans les travaux des hommes. Un texte poétique magnifique, empreint de la nostalgie d’instants précieux. …

Ramuz Charles Ferdinand – Nouvelles

Ramuz Charles Ferdinand - Nouvelles - Bibliothèque umérique romande - Laura Barr-Wells Paysage du Gros-de-VaudRamuz Charles Ferdinand – Nouvelles : Dans ce recueil de Nouvelles, on retrouve un condensé des thèmes abordés par l’auteur dans ses romans et un condensé de son style d’écriture, lapidaire parfois, mais poétique toujours.  La plupart des nouvelles répondent à ce besoin de faire cohabiter la nature, les paysages changeants et éphémères avec la dure réalité de la vie et des corps. …

Ramuz Charles Ferdinand – La Séparation des races

Ramuz Charles Ferdinand - La Séparation des races - Bibliothèque numérique romande - Chaurel Massif des Diablerets vu du PillonRamuz Charles Ferdinand – La Séparation des races : C’est la fin de l’été sur un haut alpage valaisan. De part et d’autre de la montagne, qui marque la frontière des langues, des religions et des coutumes, les hommes s’activent avant de faire redescendre le bétail pour l’hiver. Firmin, un berger romand, se souvient qu’il y a longtemps, « ceux de l’autre côté » leur avait pris un morceau de pâturage. L’alcool aidant, il fomente le projet d’enlever Frieda, une jeune fille qui vit sur l’alpage du côté alémanique. …

Ramuz Charles Ferdinand – Les Signes parmi nous

Ramuz Charles Ferdinand - Les Signes parmi nous Bibliothèque numérique romande - Chaurel L'Île de l'Arbre à Villeneuve un matin d'hiverRamuz Charles Ferdinand – Les Signes parmi nous : Fin juillet 1918, un colporteur biblique nommé Caille, va de fermes en maisons de village, en passant aussi par les champs, le lac et l’usine. Il rencontre ainsi tous les habitants, enfants, ménagères, ouvriers, vignerons, pêcheurs et paysans, à qui il essaie de transmettre le message de l’Apocalypse de Jean : « Les Signes sont parmi nous ». Certains l’écoutent, d’autres le rejettent, mais tous l’entendent et l’interprètent à leur manière. Puis tout à coup, les éléments naturels se déchaînent, le ciel s’assombrit, la chaleur s’intensifie, la pluie tombe à verse, les ouvriers de la verrerie se sont mis en grève et défilent à grand bruit, partout les gens meurent brusquement d’une étrange maladie, est-ce l’Apocalypse annoncée par Caille ? …

Ramuz Charles Ferdinand – Terre du Ciel

Ramuz Charles Ferdinand - Terre du Ciel - Bibliothèque numérique romande - Photo Chaurel (BNR)Ramuz Charles Ferdinand – Terre du Ciel : « Ils ont été dans les trois cents qui avaient été rappelés sur cet étage de montagne refait pour eux à l’image d’avant ». Trois cents qui ont souffert et qui ont aimé, dans la vie d’avant. Maintenant qu’ils sont ressuscités, encore étonnés d’être revenus à la vie, ils découvrent un monde parfait, où la peur quant à l’avenir, le regret quant au passé n’existent plus.

Chacun reprend son ancien métier, non plus par nécessité mais par plaisir. Chemin, le fabricant de cercueils, crée désormais de jolis meubles et peint des tableaux où tout est beau. Pitôme, distillateur de gentiane, s’émerveille de toutes ses cuvées qui sont parfaites. Augustin et Augustine, qui n’avaient pu se marier dans la vie d’avant, peuvent enfin être ensemble. Bé, né aveugle et mort aveugle, apprend « deux fois à voir ». Tous se racontent leurs histoires, revivent leurs souvenirs, stupéfaits de leur bonheur tout neuf et de la perfection de ce nouveau monde. Puis le temps passe, l’habitude s’installe, le bonheur devient normal. Trop. …

Ramuz Charles Ferdinand – La Guérison des Maladies

Ramuz Charles Ferdinand - La Guérison des Maladies - Bibliothèque numérique romande - Laura Barr-Wells Vue plongeante sur Bourg en LavauxRamuz Charles Ferdinand – La Guérison des Maladies : Marie Grin est une jeune fille pauvre et malheureuse, qui a un père ivrogne, une mère épuisée par le labeur et un amoureux qui s’est suicidé. Mais elle va transcender son malheur en prenant sur elle tous les malheurs des autres. Tombée malade, elle va guérir un enfant gravement malade, une femme boiteuse, et peu à peu tout le village, les pauvres surtout. Les alentours viennent à son chevet se faire soigner ou juste se sentir bien auprès d’elle. Le père a arrêté de boire et se prend pour un guide spirituel, mais la jeune fille ne guérit pas seulement ses visiteurs, elle prend aussi en elle toutes leurs maladies et s’épuise rapidement. La Guérison des Maladies a paru quelques mois après le Règne de l’esprit malin, ces romans composant une sorte de diptyque sur le Bien et le Mal, sur le Diable et la Sainte, deux récits mystiques emprunts de religion et de croyances populaires, mais aussi de critique sociale. …