Nouvelles

Dabit Eugène – Le Mal de vivre

Dabit Eugène – Le Mal de vivre : «Le Mal de vivre» est la première partie d’un roman inachevé, qui devait s’appeler «Étrangères», mais qui est surtout une histoire d’amour. Suivent quelques contes et des notes de voyage.
André, artiste peintre en plein dilemme sentimental vient se réfugier à Carpiagne dans le sud de la France pour réfléchir aux deux femmes qu’il a laissées à Paris: son ancienne amie Renée qui est restée sa confidente et avec laquelle il a passé il y a une année un séjour dans cette station, et son actuelle fiancée Françoise avec laquelle il n’a pas vraiment envie de s’engager. Cette liberté nouvelle finit par lui peser, elle l’oblige à faire un choix. Un télégramme à Renée, des regrets d’avoir quitté Françoise, André est perdu. La mer et le soleil de la plage des Lombards lui apportent un répit. Il rencontre plusieurs jeunes gens du lieu, sort avec eux, dort peu la nuit, réfléchit beaucoup et finit par tomber amoureux d’une Sari, jeune Hongroise en séjour à la mer également rencontrée à la poste, fera renaître en lui le goût de la vie et la possibilité d’un avenir.

Twain Mark – Le Legs de 300 000 dollars et autres contes

Twain Mark – Le Legs de 300 000 dollars et autres contes (M. Epuy, traduction) : Hériter de 30’000 dollars en gardant le secret de l’héritage selon la volonté du futur défunt et ne pas savoir quand il décède… Sally et Aleck un jeune couple attend et ne verra jamais le moindre sou de cet héritage. Mais ils placent 30’000 dollars virtuellement et deviennent immensément riches. Qu’en ont-ils gagné? «de grandes richesses acquises tout d’un coup et sans peine ne sont que duperie. Elles ne nous ont pas rendus meilleurs, mais nous ont donné la fièvre des plaisirs. Et pour elles nous avons renoncé à notre simple, douce et heureuse existence…» Comment finiront-ils?

Burnat-Provins Marguerite – Cantique d’été

Burnat-Provins Marguerite – Cantique d’été : Dans la foulée du Livre pour toi – 100 poèmes en prose dédiés à son amant Sylvius, alias Paul de Kalbermatten – Marguerite Burnat-Provins en écrit peu après 99 autres. Ceux-ci composent Cantique d’été. Des poèmes d’une sensualité osée pour l’époque, qui disent l’amour, le désir, l’attente d’une femme amoureuse qui s’abandonne sans réserve à son amant. Au travers de ceux-ci, Marguerite Burnat-Provins revit les instants magiques de l’été 1906 en Valais et sa rencontre avec celui qui deviendra son second époux.

« C’est dans la gloire du soleil que nous nous sommes aimés. (…) C’était la fête de notre amour, de ta jeunesse blonde. Quand tu montais vers moi, pendant les longs silences où tes yeux vivaient dans les miens, comme une pluie ardente, autour de nous, nous entendions tomber du soleil ».

Schnitzler Arthur – Mademoiselle Else

Schnitzler Arthur – Mademoiselle Else : Mademoiselle Else est une très jeune femme de la bonne société viennoise qui passe une semaine de vacances avec sa tante et son cousin dans une station du Tyrol italien. Mais un jour elle reçoit une lettre de sa mère lui demandant de convaincre un ami de son père de leur prêter une grosse somme d’argent, afin que son père échappe à la prison pour dettes. Cet ami, un vieux marchand d’art, accepte, à condition qu’elle se montre à lui, nue. Commence alors pour Else un combat intérieur bouleversant, entre dégoût pour cet acte ignoble et envie de sauver son père, entre désir de se montrer à tous pour se venger de ce chantage et honte de commettre cet acte ignoble. .

Dabit Eugène – L’Île

Dabit Eugène – L’Île : Nous sommes sur une île pauvre où le travail se fait rare. Ceux qui étaient cordonniers sont parfois obligés de devenir pêcheurs pour subsister ou de s’improviser ouvrier pour le démantèlement d’un navire. Dans ce recueil de trois nouvelles plaisant à lire, les récits de quelques tranches de vie nous montrent les solides amitiés qui peuvent se nouer entre des hommes qui partagent un dur labeur.

Combe T. – Le petit Pacha

Combe T. – Le petit Pacha: Une courte nouvelle de T. Combe, écrite au début du vingtième siècle, avec un petit garçon, des fillettes et des taches ménagères… Agréable à lire, divertissant et … encore d’actualité, quelquefois. Dans cette nouvelle, T. Combe s’interroge sur la société et les usages des hommes et femmes dans le milieu ouvrier jurassien. Des notations vivantes qui permettent de se représenter la vie quotidienne ouvrière de ce début de siècle.

Futrelle Jacques – Le Gong mystérieux

Futrelle Jacques – Le Gong mystérieux: Ce recueil comporte 4 nouvelles policières: Le gong mystérieux, Le fantôme de la villa Estève, Le chiffre fatal et L’homme sans nom. Elles mettent en scène un savant, le Professeur Auguste Bajolin (Van Dusen dans la version originale anglaise), qui résout des énigmes en grande partie par la puissance logique de son raisonnement scientifique et psychologique. Il est assisté d’un reporter astucieux, Henri Hatche (Hutchinson), pour les enquêtes de terrain préliminaires. Cette aide lui permet de tester ses hypothèses et d’agencer les différents éléments menant à la résolution des affaires qui lui sont soumises.

C. F. Ramuz – Le Village dans la montagne – La grande Guerre du Sondrebond

C. F. Ramuz – Le Village dans la montagne – La grande Guerre du Sondrebond : Le Village dans la montagne (1908) et La Grande Guerre du Sondrebond (1906), réunis ici en un seul volume, datent de l’époque où leur auteur vivait encore principalement à Paris, entre 1904 et 1914. C’est à Paris en effet que Ramuz fait ses premiers pas dans la République des lettres, à Paris également que, dans la parenté de langue et de culture d’un pays qui lui est cher, il prend pleinement conscience du caractère incontournable de son altérité romande. Ces deux petits ouvrages, l’un en prose, l’autre en vers libres, situés le premier dans les montagnes valaisannes, le second quelque part sur les bords du Léman, sont donc des œuvres de relative jeunesse. Mais elles déploient déjà les deux versants topographiques de l’imaginaire ramuzien et contiennent en germe les thèmes emblématiques de l’œuvre à venir. Preuve que si le jeune Ramuz se cherche encore un style, il ne semble plus avoir de doutes sur son identité d’écrivain.

Conrad Joseph – En marge des marées

Conrad Joseph - En marge des marées - Bibliothèque numérique romande - Ancha Navire longeant la côteConrad Joseph – En marge des marées : Quatre nouvelles qui ont toutes pour toile de fond un paysage marin: dans Le Planteur de Malata, un homme, misanthrope, Geoffrey Renouard, réussissant dans la culture de la soie sur une île lointaine s’éprend de Felicia Moorsom, elle-même voyageant autour du monde à la recherche de son fiancé. Mais il n’y a pas dans cette histoire «un seul germe de bonheur qu’on eut pu faire fructifier à la fin». Les autres histoires sont construites autour du récit d’une aventure, recueilli par l’auteur et relaté par lui.

Nous découvrons ainsi une histoire d’arnaque à l’assurance (L’Associé), une auberge où il ne fait pas bon séjourner (L’Auberge des deux sorcières) et un guet-apens mortel pour s’emparer de la cargaison précieuse d’un navire (À cause des dollars).

Le Planteur de Malata tenait à cœur à l’auteur. Il nous dit en introduction: «je (la) considère comme la presque réalisation de la tentative que j’avais entreprise de faire une chose très difficile, et que j’eusse aimé avoir accomplie aussi parfaitement qu’il m’était possible.»

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Ramuz C. F. – Nouvelles II

Ramuz C. F. Nouvelles II - Bibliothèque numérique romande - Sylvie S. Le lLac Léman en hiverRamuz C. F. – Nouvelles II (Nouvelles et morceaux, Forains, Portes du lac, Les Servants et autres nouvelles, Nouvelles) : Ramuz peint ici une vaste fresque de montagnes et de vallées, de torrents impétueux et de fleuve tranquille, de roches abruptes et de forêts sombres, sur laquelle se détachent des destins individuels. Loin d’une idéalisation niaise du «retour à l’alpage», il décrit la dureté et l’âpreté d’une vie souvent précaire, le dur labeur des champs («Le domestique de campagne»), la nature omniprésente et souvent menaçante («L’homme perdu dans le brouillard», «L’enfant tombé»), la rudesse des hommes entre eux (« Querelle entre les gens d’Audeyres et ceux de Randogne d’En-haut», «La foire»), leur cruauté envers les animaux («Mousse», «Le cheval du sceautier»), le lien conflictuel avec la religion (« Berthollet ») et le châtiment divin expiant les erreurs du passé (« La mort du grand Favre», «L’homme et les trois fantômes», «La punition par le feu»). …