Philosophie

Vinet Alexandre – Moralistes des seizième et dix-septième siècles

Vinet Alexandre - Moralistes des seizième et dix-septième siècles - Bibliothèque numérique romande - Antoine Maurin portrait d'Alexandre VinetVinet Alexandre – Moralistes des seizième et dix-septième siècles : «Sous le terme général de moralistes, nous n’entendons pas seulement ceux qui ont traité de la morale d’une manière scientifique. Ceux qui donnent à l’âme humaine une juste idée d’elle-même, lui valent autant que ceux qui l’endoctrinent. La peine que prennent ceux-ci est vaine le plus souvent. En morale, la règle est peu de chose ; le motif est tout. Du moins, la règle n’est utile qu’à ceux qui sont disposés à l’observer, et cette disposition ne peut être que le résultat d’une affection ou d’un intérêt.» …

Vinet Alexandre – Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.

Vinet Alexandre - Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. - Bibliothèque numérique romande - Charles-Louis Glardon - Alexandre Vinet portrait posthumeVinet Alexandre – Études sur la littérature française au XIXe siècle. Tome III. Sainte-Beuve, Edgar Quinet, Michelet, etc.: «Ce troisième volume continue et complète les deux premiers. Leur ensemble comprend toute la pensée de Vinet sur le grand mouvement littéraire français dont il fut le spectateur et le juge. […] d’une manière générale on peut dire que le romantisme tout entier est là, saisi dans son principe et suivi dans ses conséquences, apprécié par un critique qui était à la fois un homme d’un goût très sûr et très fin, un moraliste et un écrivain.» (Préface) (éd. part. LABEX OBVIL) …

Flaubert Gustave – Smarh

Flaubert Gustave - Smarh - Bibliothèque numérique romande - détail de Le Jardin des délices de Jérôme BoschFlaubert Gustave – Smarh : Œuvre de jeunesse, Smarh est l’histoire d’une tentation, d’un conflit entre les forces du bien et du mal. Décidé à tenter Smarh, un saint homme qui vit en ermite, et à lui faire perdre sa foi, Satan va lui démontrer l’omniprésence du mal et affirmer sa toute-puissance dans le monde des hommes et de leurs péchés. Il est accompagné de Yuk, le dieu du grotesque. Au final, tout est vanité : le génie, l’amour, l’orgueil, la gloire. Reste la question « est-ce que la poésie est un monde tout aussi mensonger que l’autre ? » … …

Flaubert Gustave – La Tentation de Saint Antoine

Flaubert Gustave - La Tentation de Saint Antoine - Bibliothèque numérique romande - Pieter Brueghel Le Jeune La Tentation de Saint AntoineFlaubert Gustave – La Tentation de Saint Antoine:

Saint Antoine, anachorète en Thébaïde, vit, de sa hutte, une nuit de visions tentatrices présentées par Hilarion, un ancien disciple. D’innombrables sectateurs et Dieux antiques défilent dans leur diversité et leurs étrangeté, leurs pratiques voluptueuses, cruelles ou mystiques, tous possesseurs de LA vérité. Puis le Diable lui-même présente au saint la science et le cosmos en face de sa croyance. Inspirée par le tableau de Breughel le jeune et le Faust de Goethe, cette œuvre inclassable, poème en prose, script de film ou nouvelle philosophique, œuvre grimaçante à la superbe plastique dont Flaubert écrivit trois versions et qu’il qualifia d’«Œuvre de toute ma vie» vous touchera «telle un boulet de canon» sans vous laisser indifférentE. …

Staël-Holstein Germaine de – Réflexions sur le suicide

Staël-Holstein Germaine de - Réflexions sur le suicide - Bibliothèque numérique romande - Louis-Ami Arlaud portrait miniature de Germaine de StaëlStaël-Holstein Germaine de – Réflexions sur le suicide : C’est pour les malheureux qu’il faut écrire; ceux qui sont en possession des prospérités de ce monde, ne s’instruisent que par leur propre expérience, et les idées générales en toutes choses ne leur paraissent que du temps perdu. Il n’en est pas ainsi de ceux qui souffrent: la réflexion est leur plus sûr asile, et séparés par l’infortune des distractions de la société, ils s’examinent eux-mêmes et cherchent, comme un malade qui se retourne dans un lit de douleur, quelle est la position la moins pénible qu’ils puissent se procurer. …

Staël-Holstein Germaine de – De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales

Staël-Holstein Germaine de - De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales - BNR - Portrait de Germaine e Staël par Vladimir BorovikovskyStaël-Holstein Germaine de – De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales : L’on m’a reproché d’avoir donné la préférence à la littérature du Nord sur celle du Midi, et l’on a appelé cette opinion une poétique nouvelle. C’est mal connaître mon ouvrage que de supposer que j’aie eu pour but de faire une poétique. J’ai dit, dès la première page, que Voltaire, Marmontel et La Harpe ne laissaient rien à désirer à cet égard; mais je voulais montrer le rapport qui existe entre la littérature et les institutions sociales de chaque siècle et de chaque pays; et ce travail n’avait encore été fait dans aucun livre connu. Je voulais prouver aussi que la raison et la philosophie ont toujours acquis de nouvelles forces à travers les malheurs sans nombre de l’espèce humaine. …

Rousseau Jean-Jacques – Essai sur l’origine des langues

Rousseau Jean-Jacques - Essai sur l'origine des langues - Bibliothèque numérique romande - Sylvie S. Pintures aboridènesRousseau Jean-Jacques – Essai sur l’origine des langues: Contrairement à ce que son titre pourrait laisser supposer, l’Essai sur l’origine des langues n’est pas un ouvrage de linguistique comparée, mais une réflexion philosophique, esthétique et politique sur l’origine d’une langue « première », une langue dont le surgissement serait non point situé dans le temps, mais consubstantiel à cet «état de nature» que Rousseau définit dans son Discours sur l’origine de l’inégalité. Prenant le contre-pied des théories dominantes sur la parole humaine, Rousseau affirme dès le deuxième chapitre «Que la première invention de la parole ne vient pas des besoins, mais des passions». Or, cette langue originelle est douée d’une éloquence aussi bien affective que morale. …

Weil Simone – La Pesanteur et la Grâce

Weil Simone - La Pesanteur et la Grâce - Bibliothèque numérique romande - Anne van de Perre Paysage hivernalWeil Simone – La Pesanteur et la Grâce : Ce recueil de pensées et de réflexions philosophiques, publié après la mort de l’auteure, permet d’entrer dans le monde exigeant de Simone Weil. Cette Française d’origine juive, convertie au christianisme, enseigne la philosophie dans au lycée dès l’âge de 22 ans. Mais très vite, elle veut mettre cette discipline au service de la vérité, et notamment de la misère des ouvriers. Elle renonce à ses privilèges et vit avec très peu de moyens en militant pour davantage de justice. Dans La Pesanteur et la Grâce, Simone Weil énonce avec fougue ses idées sur une quarantaine de thèmes fondamentaux, comme l’âme, le vide, l’idolâtrie, la contradiction, le hasard, la beauté, la mystique du travail et bien d’autres. …

Maeterlinck Maurice – La Vie des Fourmis

Maeterlinck Maurice - La Vie des Fourmis - Bibliothèque numérique romande - Kazuend ants-sandy-groundMaeterlinck Maurice – La Vie des Fourmis : De quoi est faite la vie des fourmis? Langage antennal, fourmis fongicoles qui cultivent des champignons pour nourrir leur colonie, fourmis qui savent éteindre des feux, fourmis parasites, Maeterlinck nous présente de nombreuses observations et suppositions. Il pose des questions et surtout réfléchit à la société des fourmis et la compare avec celle des hommes. Il parle de démocratie, d’anarchie organisée, d’intelligence, de morale: des termes très humains qu’il se plaît à appliquer aux fourmis. …

Rousseau Jean-Jacques – Lettres écrites de la montagne

Rousseau Jean-Jacques – Lettres écrites de la montagne - Laura Barr-Wells Creux-de-Champ un matin de printempsRousseau Jean-Jacques – Lettres écrites de la montagne : Rousseau rédige les neuf Lettres écrites de la montagne entre octobre 1763 et mai 1764, en réponse aux Lettres écrites de la campagne de Jean-Robert Tronchin, procureur général de Genève (septembre 1763), qui justifient la condamnation de Rousseau lui-même et de ses œuvres par le gouvernement genevois. Les idées de l’écrivain sont en effet considérées comme subversives et dangereuses. Rousseau se trouve alors à Môtiers dans la principauté de Neuchâtel, dans une situation particulièrement difficile puisqu’il est menacé d’emprisonnement à Paris (après la parution de l’Émile et du Contrat social) et qu’il ne peut se rendre à Genève, dont il est pourtant citoyen, sous peine d’arrestation, pour les mêmes raisons. Quelques amis de Rousseau font une «représentation» auprès des autorités pour le défendre et demander au Conseil de revenir sur sa condamnation. …