Femmes

Burnat-Provins Marguerite – Près du rouge-gorge

Burnat-Provins Marguerite – Près du rouge-gorge : Marguerite Burnat-Provins ouvre doucement pour nous la grille rouillée de sa maison rouge (la villa Frascati à Luchon), et baignée dans la sérénité laisse lentement remonter son passé en Artois son pays d’enfance, en Valais son pays bien-aimé, et dans les pays orientaux où elle fit des voyages colorés et parfumés. Du printemps à l’automne, elle fait là une halte bienfaisante et se délecte du calme de sa maison, de son jardin et de ses petits occupants, oiseaux et insectes. Elle leur parle comme aux fleurs et aux arbres et même au crapaud aux yeux de topaze. Cette méditation apaisante et gourmande est présentée comme un long poème en prose, une invitation au rêve et à l’observation. Une magnifique flânerie tout près du rouge-gorge.

Rosny aîné J.-H. – La Fille d’affaires

Rosny aîné J.-H. – La Fille d’affaires : L’héroïne est une jeune femme volontaire qui se fait émanciper à 19 ans. Elle a pour ambition de spéculer afin de gagner de l’argent, à la fois pour aider son père qui a très largement écorné la fortune familiale et se constituer une dot car elle ne veut pas dépendre de son mari. Des hommes d’affaires plus ou moins intrigués et/ou intéressés vont l’aider ainsi que son romantique soupirant, riche héritier dilettante.

Dabit Eugène – Yvonne

Dabit Eugène – Yvonne: Yvonne Lagache est fleuriste mais sans travail en hiver. Pour survivre, elle décide de servir de modèle au peintre Georges Monteil. Tout se passe au mieux entre eux et, lorsque George se décide à un séjour en Provence, Yvonne le suit. Au retour, à Paris, les jeunes gens font ménage commun. Yvonne se met, elle aussi, à peindre et expose ses toiles avec succès. Georges, pourtant, la rabaisse et déclare que sa peinture est de piètre qualité bien que ses amis soient d’un autre avis. Yvonne renonce à la peinture pour ne pas lui déplaire. Mais peu à peu, ils s’éloignent…

Mary Elizabeth Braddon – Lady Lisle

Mary Elizabeth Braddon – Lady Lisle : Claribel abandonne celui qu’elle aime pour devenir Lady Lisle en épousant un homme très riche à qui elle donne un fils, le baronnet sir Rupert Lisle. À la mort de son mari, elle retrouve son premier amour, le capitaine Walsingham et ensemble, ils ont un fils Arthur. L’arrivée du major Granville Varney et de son épouse à Lislewood va bouleverser le calme apparent du domaine.

Burnat-Provins Marguerite – Cantique d’été

Burnat-Provins Marguerite – Cantique d’été : Dans la foulée du Livre pour toi – 100 poèmes en prose dédiés à son amant Sylvius, alias Paul de Kalbermatten – Marguerite Burnat-Provins en écrit peu après 99 autres. Ceux-ci composent Cantique d’été. Des poèmes d’une sensualité osée pour l’époque, qui disent l’amour, le désir, l’attente d’une femme amoureuse qui s’abandonne sans réserve à son amant. Au travers de ceux-ci, Marguerite Burnat-Provins revit les instants magiques de l’été 1906 en Valais et sa rencontre avec celui qui deviendra son second époux.

« C’est dans la gloire du soleil que nous nous sommes aimés. (…) C’était la fête de notre amour, de ta jeunesse blonde. Quand tu montais vers moi, pendant les longs silences où tes yeux vivaient dans les miens, comme une pluie ardente, autour de nous, nous entendions tomber du soleil ».

Schnitzler Arthur – Mademoiselle Else

Schnitzler Arthur – Mademoiselle Else : Mademoiselle Else est une très jeune femme de la bonne société viennoise qui passe une semaine de vacances avec sa tante et son cousin dans une station du Tyrol italien. Mais un jour elle reçoit une lettre de sa mère lui demandant de convaincre un ami de son père de leur prêter une grosse somme d’argent, afin que son père échappe à la prison pour dettes. Cet ami, un vieux marchand d’art, accepte, à condition qu’elle se montre à lui, nue. Commence alors pour Else un combat intérieur bouleversant, entre dégoût pour cet acte ignoble et envie de sauver son père, entre désir de se montrer à tous pour se venger de ce chantage et honte de commettre cet acte ignoble. .

Roland de La Platière Manon (Jeanne Marie) (Mme Roland) – Mémoires

Madame Roland est née en 1754. C’est une femme éduquée qui épousa Jean-Marie Roland de la Platière, ministre sous la Révolution, et devint une femme influente politiquement grâce à son intelligence et aux nombreuses personnalités politiques qu’elle reçut dans son salon: Robespierre, Marat, Buzot, Pétion, Danton, etc.

Combe T. – Le petit Pacha

Combe T. – Le petit Pacha: Une courte nouvelle de T. Combe, écrite au début du vingtième siècle, avec un petit garçon, des fillettes et des taches ménagères… Agréable à lire, divertissant et … encore d’actualité, quelquefois. Dans cette nouvelle, T. Combe s’interroge sur la société et les usages des hommes et femmes dans le milieu ouvrier jurassien. Des notations vivantes qui permettent de se représenter la vie quotidienne ouvrière de ce début de siècle.

Sand George – Encore du théâtre

Sand George – Encore du théâtre : Quatre pièces qui marquent l’originalité et le génie littéraire de George Sand transcrit dans le domaine théâtral. Le Contrebandier, de 1937, est pièce inclassable, histoire lyrique ou paraphrase fantastique, la transposition d’un rondo de List. Écrite entre 1849 et 1856 période où Sand se tourna d’une manière très marquée vers la littérature dramatique, Lucie, 1856, ne fut pas un succès immédiat. Dans Lupo Liverani, adaptation du Damné pour doute de Tirso de Molina, Sand écrit pour la première fois une pièce à thèse religieuse, façon de faire passer des idées critiques sur la religion en amusant le lecteur et en utilisant l’ironie dans sa pièce tout en se permettant des audaces dramaturgiques, esthétiques, religieuses et philosophiques.

Sand George – La Confession d’une jeune fille (tome 2)

Sand George – La Confession d'une jeune fille 2 - Bibliothèque numérique romande - Anne van de Perre Au VillageSand George – La Confession d’une jeune fille (tome 2) : Lucienne est placée devant un dilemme : accepter ou non les conditions de sa belle-mère, qui lui propose, par l’intermédiaire de son avocat anglais Mac-Allan, une somme d’argent en échange du domaine de Bellombre, où elle a vécu une grande partie de son enfance avec sa grand-mère, et surtout en échange de son nom de Valangis, nom de son père décédé. Elle est donc reniée et déshéritée ! Lucienne a eu une enfance chaotique, elle n’est même plus sûre d’être la fille de son père, et Mac-Allan lui révèle que ce sera très difficile de le prouver.

Mais Mac-Allan est tombé amoureux de Lucienne, et lui propose de l’épouser… mais il reste très discret, tout en l’aidant à s’éloigner du domaine de Valangis et en enquêtant sur cette histoire familiale si compliquée. Que de choix difficiles pour cette toute jeune fille, éprise de liberté, qui veut faire le bon choix et vivre une vraie passion.

Voici ce qu’elle écrit à Mac-Allan à la fin de cette confession, lorsqu’elle se dit prête à être maintenant une femme aimée et désirée : «Je vous ai demandé le temps de la réflexion, le temps de résumer ma vie presque jour par jour, mot pour mot, heure par heure. J’ai tout recherché, tout retrouvé, tout analysé, tout écrit : lisez ! – Si vous sentez que vous devez éternellement souffrir de ma confession, que la pitié ne vous retienne pas ! Je suis forte, je l’ai prouvé. Je ne suis pas malheureuse, je ne le serai jamais, car j’ai conquis l’estime de moi-même et la foi dans mon courage. Soyez donc libre et ne craignez pas ma souffrance, car vous me garderez votre amitié, et je sais, en signant ce manuscrit, que je la mérite devant Dieu et devant les hommes.»

Téléchargements : ePUBPDFPDF (Petits Écrans)Kindle-MOBIHTMLDOC/ODT