Amour

Dabit Eugène – Le Mal de vivre

Dabit Eugène – Le Mal de vivre : «Le Mal de vivre» est la première partie d’un roman inachevé, qui devait s’appeler «Étrangères», mais qui est surtout une histoire d’amour. Suivent quelques contes et des notes de voyage.
André, artiste peintre en plein dilemme sentimental vient se réfugier à Carpiagne dans le sud de la France pour réfléchir aux deux femmes qu’il a laissées à Paris: son ancienne amie Renée qui est restée sa confidente et avec laquelle il a passé il y a une année un séjour dans cette station, et son actuelle fiancée Françoise avec laquelle il n’a pas vraiment envie de s’engager. Cette liberté nouvelle finit par lui peser, elle l’oblige à faire un choix. Un télégramme à Renée, des regrets d’avoir quitté Françoise, André est perdu. La mer et le soleil de la plage des Lombards lui apportent un répit. Il rencontre plusieurs jeunes gens du lieu, sort avec eux, dort peu la nuit, réfléchit beaucoup et finit par tomber amoureux d’une Sari, jeune Hongroise en séjour à la mer également rencontrée à la poste, fera renaître en lui le goût de la vie et la possibilité d’un avenir.

Summer Mary – Contes et légendes de l’Inde ancienne

Summer Mary – Contes et légendes de l’Inde ancienne: Voici un recueil de textes issus de sources variées (dont le célèbre Mahâbhârata) qui permet d’entrer dans cette vaste cosmogonie de l’Inde ancienne. Des héros, et des héroïnes attachants, ayant maille à partir avec la réalité, avec les dieux, avec les démons. Mais l’amour est toujours le plus fort. Ces textes sont mis en exergue par leur éditrice, Mary Summer. Et l’on verra comment, à la fin du dix-neuvième siècle, l’on se représentait cette culture.

Rosny aîné J.-H. – La Fille d’affaires

Rosny aîné J.-H. – La Fille d’affaires : L’héroïne est une jeune femme volontaire qui se fait émanciper à 19 ans. Elle a pour ambition de spéculer afin de gagner de l’argent, à la fois pour aider son père qui a très largement écorné la fortune familiale et se constituer une dot car elle ne veut pas dépendre de son mari. Des hommes d’affaires plus ou moins intrigués et/ou intéressés vont l’aider ainsi que son romantique soupirant, riche héritier dilettante.

Burnat-Provins Marguerite – Le Cœur sauvage

Burnat-Provins Marguerite – Le Cœur sauvage : Dans la foulée des poèmes brûlants du Livre pour toi et de Cantique d’été, Marguerite Burnat-Provins écrit Le Cœur sauvage. Ce récit, fortement autobiographique, conte la vie d’une jeune Française, Françoise Joran, mariée à un banquier qui n’aime que les chiffres, et sa passion pour un jeune ingénieur, Bruno d’Arvallaz. Derrière ces noms, on reconnaît sans peine Marguerite Burnat-Provins, Adolphe Burnat son mari, et Paul de Kalbermatten, son amant. Leur rencontre passionnelle et passionnée en 1906 va sceller leur destin.

Éluard Paul – Les Yeux fertiles

Éluard Paul – Les Yeux fertiles : Les Yeux fertiles réunit plusieurs courts recueils publiées en 1935 et 1936. Il se compose de trois parties, Barre d’appui et Grand Air, parus avec des illustrations de Picasso, ainsi que Facile, illustré alors de photographies de Nusch par Man Ray. La peinture et les peintres notamment Picasso, pour lequel Éluard a une grande amitié admirative ou Magritte y sont à l’honneur et le titre Les Yeux fertiles évoque tant la vision que la fertilité de l’amour. Dans le poème Intimes comme dans bien d’autres, l’amour se retrouve comme la main, «petites et douces comme les main des femmes» (L’Entente) alors que celles de l’homme «leur vont comme un gant». La main qui est aussi celle de l’artiste peintre, celle de Picasso, ces «mains tranquilles qui vont leur chemin … réduisant l’espace» (À Pablo Picasso), mains, toujours, qui caressent comme le regard. Tout au long du recueil, regard et amour s’interpénètrent et se répondent. Les parties suivantes de notre édition mêlent aussi amour et vision : dans Lingères légères, séparé de dix ans, où se rappellent le regard, le corps comme un paysage, l’amour, et dans Léda, où l’on retrouve la sensation, la caresse des mains sur le corps, la vision du ciel qui «reflète un cygne de nuages calmes».

Braddon Mary Elizabeth – Le Locataire de sir Gaspard (tome second)

Braddon Mary Elizabeth – Le Locataire de sir Gaspard (tome second) : La vie continue très tranquillement pour les différents protagonistes en présence, … jusqu’au moment où l’argent vient à manquer pour certains des moins aisés d’entre eux. Cet état de fait va provoquer un drame qui permettra de dénouer toutes les ramifications des mystères qui pèsent sur les identités réelles de deux des personnages principaux.

Burnat-Provins Marguerite – Cantique d’été

Burnat-Provins Marguerite – Cantique d’été : Dans la foulée du Livre pour toi – 100 poèmes en prose dédiés à son amant Sylvius, alias Paul de Kalbermatten – Marguerite Burnat-Provins en écrit peu après 99 autres. Ceux-ci composent Cantique d’été. Des poèmes d’une sensualité osée pour l’époque, qui disent l’amour, le désir, l’attente d’une femme amoureuse qui s’abandonne sans réserve à son amant. Au travers de ceux-ci, Marguerite Burnat-Provins revit les instants magiques de l’été 1906 en Valais et sa rencontre avec celui qui deviendra son second époux.

« C’est dans la gloire du soleil que nous nous sommes aimés. (…) C’était la fête de notre amour, de ta jeunesse blonde. Quand tu montais vers moi, pendant les longs silences où tes yeux vivaient dans les miens, comme une pluie ardente, autour de nous, nous entendions tomber du soleil ».

Éluard Paul – Poésie ininterrompue

Éluard Paul – Poésie ininterrompue : Poésie ininterrompue est un recueil de poésie double: la première partie est parue en 1946, peu avant la mort de Nush, et l’autre, en 1953, une année après son décès (à 57 ans). Le premier des poèmes de la première partie commence par une dédicace «à ceux qui les liront mal et à ceux qui ne les aimeront pas.» puis par une série de qualificatifs esthétiques apparemment obscurs. Mais ne nous trompons pas. Dans ce recueil, en particulier sa deuxième partie, Éluard se livre plus qu’il ne l’avait jamais fait. «Et je devrais bientôt me taire» écrit-il. «Mais sa voix résonne encore et toujours.» commente lehibook. (Babelio, 06 janvier 2021.)

Burnat-Provins Marguerite – Le Livre pour toi

Burnat-Provins Marguerite – Le Livre pour toi : Ode à l’amour et à la sensualité, Le Livre pour toi est un recueil de 100 poèmes que Marguerite Burnat-Provins (1872-1952) dédie à son amant, Paul de Kalbermatten (1878-1967), «en souvenir de nos heures de volupté». D’abord publié à compte d’auteure à Vevey (Suisse) en 1907, le livre provoque un tel scandale qu’il doit être retiré de la vente. Publié peu après à Paris par les Éditions Sansot et préfacé par Henry Bataille, il déclenche l’enthousiasme unanime de la presse parisienne. Qualifié de « Livre de l’Amour », c’est un « hymne sensuel, si farouche et si doux (…), le plus ardent qu’une femme ait sans doute jamais écrit ». Le Livre pour toi connaîtra près de 40 rééditions et de multiples traductions.

Éluard Paul – Derniers poèmes d’amour

Éluard Paul – Derniers poèmes d’amour : Derniers poèmes d’amour est composé de quatre recueils d’Éluard: Le Dur Désir de durer, Le Temps déborde, Corps mémorable et Le Phénix. Cet ensemble de poèmes retrace une partie de son parcours amoureux: dans Le Temps déborde (publié sous le pseudonyme de Didier Desroches et illustré, dans l’édition originale, de photographies de Dora Maar.) les premiers poèmes décrivent son amour pour Nusch jusqu’à: «Vingt-huit novembre mil neuf cent quarante-six Nous ne vieillirons pas ensemble. Voici le jour En trop: le temps déborde. Mon amour si léger prend le poids d’un supplice.» qu’il écrit ayant appris, en Suisse, la mort de Nusch par téléphone. Puis commence son deuil, la peine: dans la suite du recueil mais aussi dans Le Dur Désir de durer (qui paraîtra avec des dessins de Chagall). Plusieurs amis le soutiennent, en particulier un couple d’intimes, Jacqueline et Alain Trutat. Pour eux, il écrira Le Corps mémorable (avec des dessins de Valentine Hugo). Enfin Le Phénix célèbre son nouvel amour et son mariage avec Odette (Dominique) Lemort en 1951.