Éluard Paul

Éluard Paul – Mourir de ne pas mourir et autres poèmes

Éluard Paul – Mourir de ne pas mourir et autres poèmes (Défense de savoir, À défaut du silence, Poèmes pour la paix, Premiers poèmes, Le Devoir, Le Devoir et l’Inquiétude, Le Rire d’un autre, Les Animaux et leurs hommes Les Hommes et leurs animaux) : Les 23 poèmes de Mourir de ne pas mourir comptent parmi les plus sombres qu’Éluard ait écrits. Comme l’annonce son titre emprunté à une complainte de Thérèse d’Avila, le recueil, publié en 1924, est un cri de détresse, l’expression d’une crise à la fois amoureuse et poétique qui se présente en même temps comme un testament. Comment le poète du bonheur et de la fidélité à la vie, le futur auteur de « Liberté », de « La terre est bleue comme une orange » en était-il arrivé à une telle extrémité ? Pour le comprendre, revenons en arrière et replaçons les œuvres réunies ici dans leur contexte biographique…

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Éluard Paul – Les Yeux fertiles

Éluard Paul – Les Yeux fertiles : Les Yeux fertiles réunit plusieurs courts recueils publiées en 1935 et 1936. Il se compose de trois parties, Barre d’appui et Grand Air, parus avec des illustrations de Picasso, ainsi que Facile, illustré alors de photographies de Nusch par Man Ray. La peinture et les peintres notamment Picasso, pour lequel Éluard a une grande amitié admirative ou Magritte y sont à l’honneur et le titre Les Yeux fertiles évoque tant la vision que la fertilité de l’amour. Dans le poème Intimes comme dans bien d’autres, l’amour se retrouve comme la main, «petites et douces comme les main des femmes» (L’Entente) alors que celles de l’homme «leur vont comme un gant». La main qui est aussi celle de l’artiste peintre, celle de Picasso, ces «mains tranquilles qui vont leur chemin … réduisant l’espace» (À Pablo Picasso), mains, toujours, qui caressent comme le regard. Tout au long du recueil, regard et amour s’interpénètrent et se répondent. Les parties suivantes de notre édition mêlent aussi amour et vision : dans Lingères légères, séparé de dix ans, où se rappellent le regard, le corps comme un paysage, l’amour, et dans Léda, où l’on retrouve la sensation, la caresse des mains sur le corps, la vision du ciel qui «reflète un cygne de nuages calmes».

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Éluard Paul – Poésie ininterrompue

Éluard Paul – Poésie ininterrompue : Poésie ininterrompue est un recueil de poésie double: la première partie est parue en 1946, peu avant la mort de Nush, et l’autre, en 1953, une année après son décès (à 57 ans). Le premier des poèmes de la première partie commence par une dédicace «à ceux qui les liront mal et à ceux qui ne les aimeront pas.» puis par une série de qualificatifs esthétiques apparemment obscurs. Mais ne nous trompons pas. Dans ce recueil, en particulier sa deuxième partie, Éluard se livre plus qu’il ne l’avait jamais fait. «Et je devrais bientôt me taire» écrit-il. «Mais sa voix résonne encore et toujours.» commente lehibook. (Babelio, 06 janvier 2021.)

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Éluard Paul – Poésie et Vérité suivi de Au Rendez-vous allemand

Éluard Paul – Poésie et Vérité suivi de Au Rendez-vous allemand : Nous avons rassemblé dans cette édition les dix-sept poèmes de l’édition originale de 1942 de Poésie et vérité qui commence par la percutante énumération de Liberté (Sur mes cahiers d’écolier… J’écris ton nom… pour te nommer…) qui fut parachuté au-dessus des territoires occupés par les forces alliées, puis dix-neuf poèmes publiés dans des éditions ultérieures. Nous avons fait suivre vingt-quatre poèmes de différentes éditions de Au Rendez-vous allemand où Paul Éluard raconte l’occupation allemande, les morts, les privations et les injustices, dénonce l’occupant, célèbre les morts de la résistance et parle de la libération avec sensibilité et espoir pour l’humanité et l’amour. Poèmes souvent parus d’abord de manière clandestine dans des revues ou des brochures, sous des pseudonymes tels que Jean du Haut ou Maurice Hervent.

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Éluard Paul – Derniers poèmes d’amour

Éluard Paul – Derniers poèmes d’amour : Derniers poèmes d’amour est composé de quatre recueils d’Éluard: Le Dur Désir de durer, Le Temps déborde, Corps mémorable et Le Phénix. Cet ensemble de poèmes retrace une partie de son parcours amoureux: dans Le Temps déborde (publié sous le pseudonyme de Didier Desroches et illustré, dans l’édition originale, de photographies de Dora Maar.) les premiers poèmes décrivent son amour pour Nusch jusqu’à: «Vingt-huit novembre mil neuf cent quarante-six Nous ne vieillirons pas ensemble. Voici le jour En trop: le temps déborde. Mon amour si léger prend le poids d’un supplice.» qu’il écrit ayant appris, en Suisse, la mort de Nusch par téléphone. Puis commence son deuil, la peine: dans la suite du recueil mais aussi dans Le Dur Désir de durer (qui paraîtra avec des dessins de Chagall). Plusieurs amis le soutiennent, en particulier un couple d’intimes, Jacqueline et Alain Trutat. Pour eux, il écrira Le Corps mémorable (avec des dessins de Valentine Hugo). Enfin Le Phénix célèbre son nouvel amour et son mariage avec Odette (Dominique) Lemort en 1951.



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Éluard Paul – L’Amour La Poésie

Éluard Paul – L’Amour La Poésie: Ce recueil de poèmes, un des deux recueils les plus connus de Paul Éluard avec «Capitale de douleur» est paru en 1929, après un hiver (1928) passé en sanatorium avec Gala qui devait le quitter peut après pour Salvador Dali. Il contient notamment le célèbre poème La terre est bleue. Il comprend trois parties: Premièrement, Seconde Nature et Comme une image. Dans Premièrement, Éluard aborde l’éloignement de la femme qu’il aimait mais aussi, poursuit «l’image de celle-ci à travers sa poésie, véritable « bouche d’alliance », de qui il attend l’impossible réunion des amants». La Seconde nature est celle du poète solitaire. «Délestée de l’amour, [elle] ne peut plus être pour Éluard qu’une vie diminuée». Solitaire «revêtu d’une seconde nature », [le poète] interroge l’espace de ses poèmes comme les murs blancs et vides d’une prison». Dans Comme une image, une certaine ironie se manifeste dans une exploration/scrutation de mots, d’images étranges. «Cependant, parmi les ombres laissées par ces images décevantes, le poète commence à discerner celles qui le ramèneront lentement vers la vie et lui feront découvrir la fraternité humaine.»

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