
Éluard Paul – Derniers poèmes d’amour : Derniers poèmes d’amour est composé de quatre recueils d’Éluard: Le Dur Désir de durer, Le Temps déborde, Corps mémorable et Le Phénix. Cet ensemble de poèmes retrace une partie de son parcours amoureux: dans Le Temps déborde (publié sous le pseudonyme de Didier Desroches et illustré, dans l’édition originale, de photographies de Dora Maar.) les premiers poèmes décrivent son amour pour Nusch jusqu’à: «Vingt-huit novembre mil neuf cent quarante-six Nous ne vieillirons pas ensemble. Voici le jour En trop: le temps déborde. Mon amour si léger prend le poids d’un supplice.» qu’il écrit ayant appris, en Suisse, la mort de Nusch par téléphone. Puis commence son deuil, la peine: dans la suite du recueil mais aussi dans Le Dur Désir de durer (qui paraîtra avec des dessins de Chagall). Plusieurs amis le soutiennent, en particulier un couple d’intimes, Jacqueline et Alain Trutat. Pour eux, il écrira Le Corps mémorable (avec des dessins de Valentine Hugo). Enfin Le Phénix célèbre son nouvel amour et son mariage avec Odette (Dominique) Lemort en 1951.
«La mort de Nusch est l’occasion d’un pari fou sur l’avenir, d’un authentique recommencement. Le Dur Désir de durer est un acte de foi envers le langage conçu comme une lumière capable de faire reculer les ténèbres de la souffrance.» (Wikipédia)
«Bien avant qu’il écrivit Le Phénix – cette palingénésie du feu – Paul Éluard avait prométisé toutes ses images… … Si l’on est sensible à l’induction psychique de l’éveil, du réveil – de naissance, de rénovation –, de jeunesse et de jouvence, on ne s’étonnera pas de la puissance vraie des poèmes réunis sous le signe du phénix.» (Gaston Bachelard, Germe et raison dans la poésie de Paul Éluard, in Europe, juillet-août 1953, n° 91-92, p. 115-119, cité par La Pléiade.)
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