Ramuz Charles Ferdinand – Aimé Pache peintre vaudois

Ramuz Charles Ferdinand - Aimé Pache peintre vaudois - Bibliothèque numérique romande - Laura Barr-Wells Lac Léman vu de BelmontRamuz Charles Ferdinand – Aimé Pache peintre vaudois :

Aimé Pache est un enfant solitaire. Attiré par le dessin, on l’envoie prendre des leçons chez un professeur auquel il obéit sans plaisir. Son refuge : un espace au-dessus de l’ancien four banal, qu’il aménage comme un mini-atelier. L’école n’est pas son fort, mais il obtient néanmoins son baccalauréat. Sa mère voudrait qu’il devienne pasteur, comme c’est l’habitude dans les familles de campagne aisées. Mais sa vocation s’est inscrite au plus profond de lui : il veut devenir peintre. Son père tempête, les études payées à son fils n’ayant « servi à rien ». Docilement, il s’inscrit à l’université, mais la mort de son père le libère enfin : il part pour Paris. Une nouvelle étape de vie qui lui permettra de se révéler à lui-même et de pouvoir rentrer au pays réconcilié avec son passé et surtout en paix avec ses démons et ses remords.

Il eut le bonheur de naître planté profond en terre, et nourri de profond, comme un arbre avec ses racines. Il y en a qui sont seulement posés dans un pays. Lui, quand on lui demandait : « D’où es-tu ? » il pouvait répondre : « Je suis d’ici depuis toujours. »

Ramuz dédie ce récit de la vocation d’un artiste à son ami et peintre René Auberjonois. Il se souviendra lui-même de ses années d’apprentissage, écrivant dans son Journal « c’est Paris qui vous apprend, sous peine de mort, à être vous-même ».

Charles Ferdinand Ramuz est né en 1878 à Lausanne, en Suisse, de parents commerçants. Après des études de lettres à Lausanne, il part pour Paris, où il séjournera régulièrement jusqu’en 1914, tout en participant à la vie littéraire romande. Son premier roman, Aline (1905), est un succès. Suivront jusqu’en 1911 des romans centrés sur un personnage (dont Vie de Samuel Belet, Aimé Pache, peintre vaudoisJean-Luc persécuté).  En 1914, il revient vivre définitivement en Suisse. Avec La guerre dans le Haut-Pays (1915), Le règne de l’esprit malin (1917), La guérison des maladies (1917), il renonce au roman explicatif pour décrire des communautés aux prises avec les forces du mal, la guerre, la fin du monde. Il développe une nouvelle langue plus proche du langage parlé – au grand dam des puristes – abandonnant la narration linéaire et introduisant le « on » comme l’expression d’une collectivité. Il décédera en 1947 à Pully, près de Lausanne.

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