Ramuz Charles Ferdinand – Farinet ou la fausse monnaie

Ramuz Charles Ferdinand - Farinet ou la fausse monnaie - Bibliothèque numérique romande - photo Sylvie SavaryRamuz Charles Ferdinand – Farinet ou la fausse monnaie : Farinet est en prison à Sion pour délit de fausse monnaie en Italie. Il s’en échappe et retourne dans son village de Mièges près de Sierre où il reprend son activité clandestine. Il tient d’un vieux montagnard le secret de mines d’or d’où il tire le métal précieux sous forme de poudre. Anarchiste et charmeur, ce n’est pas un simple faux-monnayeur: il a des idées très élevées justifiant son activité: la liberté individuelle est plus importante que l’État et les lois. Il reproche au gouvernement la mauvaise qualité de ses pièces d’or, alors que les siennes sont d’un meilleur alliage. Plutôt que de vendre son or en poudre, il fabrique des pièces pour avoir «une chose pas seulement d’aujourd’hui, ni d’hier ou de demain, mais de toujours». Ses concitoyens, à qui il donne nombre de ses pièces, l’admirent, le protègent, l’aident à berner les gendarmes. Mais ceux-ci ne l’entendent pas de cette oreille, et la traque se terminera haut dans la montagne, au bord de l’abîme. Publié en 1932, ce roman est basé sur la vie du vrai Joseph-Samuel Farinet (1845-1880), contrebandier et faux-monnayeur, devenu une légende en Valais pour sa lutte contre l’étatisme et ses aberrations.

Charles Ferdinand Ramuz est né en 1878 à Lausanne, en Suisse, de parents commerçants. Après des études de lettres à Lausanne, il part pour Paris, où il séjournera régulièrement jusqu’en 1914, tout en participant à la vie littéraire romande. En 1903 il publie Le petit village, un recueil de poèmes. Son premier roman, Aline (1905), est un succès. Suivront jusqu’en 1911 des romans centrés sur un personnage (dont Vie de Samuel Belet, Aimé Pache, peintre vaudoisJean-Luc persécuté).  En 1914, il revient vivre définitivement en Suisse. Il fonde les Cahiers vaudois avec Edmond Gilliard et Paul Budry. Avec La guerre dans le Haut-Pays (1915), Le règne de l’esprit malin (1917), La guérison des maladies (1917), il renonce au roman explicatif pour décrire des communautés aux prises avec les forces du mal, la guerre, la fin du monde. Il développe une nouvelle langue plus proche du langage parlé – au grand dam des puristes – abandonnant la narration linéaire et introduisant le « on » comme l’expression d’une collectivité.

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