Soulié Frédéric – Le Comte de Toulouse (deuxième partie) : Albert a juré de se venger et emploie à cet effet tous les subterfuges mis à sa disposition par sa colossale fortune. Après avoir adroitement simulé sa mort et ses funérailles, il est réapparu sous les traits de l’énigmatique Laurent de Turin et s’est insinué peu à peu dans le cercle rapproché de Simon de Montfort, feignant de soutenir ses intérêts pour mieux ronger son pouvoir de l’intérieur. Mais ce double jeu va s’avérer dangereux. Albert saura-t-il mettre sa vengeance au service des Occitans ou, pris à son propre piège, deviendra-t-il traître à sa patrie?
Et le comte de Toulouse dans tout cela, demanderez-vous? Ce personnage éponyme a beau n’apparaître qu’en filigrane dans le roman, il joue un rôle déterminant dans le déroulement de l’histoire mouvementée de cette époque. Car le fourbe vieillard qui a trahi son neveu Roger en se mettant du côté des croisés en 1209 n’a pas vraiment trouvé son compte dans son alliance avec l’Église et se voit désormais en butte aux ambitions conquérantes de Simon de Montfort, qui convoite ses terres. Or, Raymond VI a beau être un homme avide et calculateur, c’est avant tout un être indécis. Son attentisme, plus encore que sa perfidie politique, fera échouer les plans d’Albert et ouvrira la voie au triomphe de Montfort, qui s’empare de Toulouse en 1215.
Le Comte de Béziers et Le Comte de Toulouse, publiés respectivement en 1833 et 1835, connurent un grand succès populaire. Ils sont suivis du Comte de Foix, qui conclut cette vaste fresque historique.
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