Uzanne Constant et Robida Albert – La Fin des Livres Contes pour les Bibliophiles

Uzanne Constant et Robida Albert - La Fin des Livres Contes pour les Bibliophiles - Bibliothèque numérique romande - Albert Robida illustration de première pageUzanne Constant et Robida Albert – La Fin des Livres Contes pour les Bibliophiles : Deux écrivains échafaudent «un Recueil de Contes de tous les temps et de tous les pays, dont les thèmes divers nous mettaient en chasse d’étrangetés.» De ces onze Contes pour les Bibliophiles, La Fin des Livres est une des plus réussies de ces histoires d’anticipation d’autrefois que nous lisons encore avec plaisir malgré leurs prédictions souvent si dépassées. Le narrateur prévoit la fin de l’édition imprimée et imagine ce qui pourrait la remplacer. Comptant sur l’humaine loi du moindre effort, il prévoit que la communication écrite sera remplacée par le son et l’image, ce que nous vivons aujourd’hui sous le règne de la radio et de la télévision.

« Étonnant texte plein de verve et d’imagination et qui fascine le lecteur d’aujourd’hui » qui regarde, dans le métro en streaming  sur son smartphone ou chez  lui sur sa tablette ou sa « télé », la dernière série de Netflix, écoute sa musique préférée stockée sur son cloud à moins qu’il n’y lise un  roman de la rentrée littéraire. « À l’heure où le monde de l’édition est, dit-on, en souffrance – alors qu’on n’aura sans doute jamais autant écrit avec plus ou moins de talent et de bonheur – cette nouvelle est un véritable récit « à la Jules Verne ».» (Gwen21, Babélio, février 2020.)

Octave Uzanne et Albert Robida, alors collaborateurs d’une même revue, décidèrent, «en une heure de répit», de ce recueil de contes qui mettra cinq ans à se réaliser. Si le plus célèbre est La Fin des Livres, paru d’abord en anglais avec les illustrations de A. Robida dans le  Scribner’s Magazine d’août 1894 avant la publication du présent recueil en septembre, les autres contes valent aussi le détour, que l’on se plonge dans une romance de 1789, que l’on souffre avec Raoul Guillemard pour sauver les volumes précieux du bibliophile Sigismond ou avec les gardiens des archives de l’abbaye devenue poudrière  sans-culotte , que l’on sympathise avec l’original Van der Boëcken, ou le Napoléon de son journal intime, que l’on s’émeuve de la collection érotique du chevalier de Kerhany, des aventures de momies vengeresses ou de chevalier français au Japon ou enfin que l’on évoque les Estrennes du poète Scarron ou la collection des Romantiques inconnus de Bernard d’Isgny, nul ne saurait rester indifférent devant l’un ou l’autre de ces contes « de Bibliofolie amusante groupés en une incohérence voulue. » Les illustrations d’Albert Robida, ajoutent un piment désuet, mais plein d’humour, à l’ensemble.

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