Soulié Frédéric – Le Vicomte de Béziers (tome 1) : Au début du 13e siècle, dans ce qui est aujourd’hui l’Occitanie, va fondre la Croisade contre les Albigeois. Trois seigneurs suzerains s’affrontent : Roger, le vicomte de Béziers et seigneur de Carcassonne, Pierre, le roi d’Aragon et comte de Montpellier, et enfin le Comte de Toulouse. Ces derniers ont conclu une entente secrète avec les éléments les plus radicaux du clergé, tel le moine Dominique ainsi qu’avec Mison, le nouveau nonce du Pape Innocent III, pour dépouiller Roger de ses terres et se les approprier dans le contexte de la croisade que prêche Innocent III. Le prétexte ? Roger protège les hérétiques sur ses terres. C’est que la réforme progresse alors que le clergé semble se préoccuper uniquement de richesses matérielles. Couvents et évêques ont racheté les droits de justice des seigneurs lorsqu’ils étaient aux Croisade ou à la faveur de leurs difficultés pécuniaires. Et il ne fait pas bon, sous les tribunaux ecclésiastiques d’être accusé d’hérésie. Roger, qui ne voit pas tout de suite le piège tendu, comprendra peu à peu l’étendue de la machination en se rendant à Montpellier pour les huit jours de la « foire libre ». Mais il rencontre sur les routes bandits et ennemis… Pourra-t-il avertir l’assemblée des seigneurs du danger qui attend la région ?
Ce premier tome du Vicomte de Béziers est le début d’une fresque historique sur la croisade albigeoise que Frédéric Soulié évoque également dans « Le Comte de Toulouse ». « Nous ne l’avons pas imaginé, écrit Frédéric Soulié, et nous n’en aurions eu garde. En effet, l’histoire, bien lue, est un si sublime spectacle, que nous avons trop de conscience pour vouloir la plâtrer des sornettes de notre imagination. Ce que nous tentons c’est d’amasser dans ce livre, comme dans une représentation à bénéfice, les bons acteurs et les belles scènes. Et puis, s’il faut tout dire, cette histoire est celle du pays de l’auteur, et il se garderait bien d’en effacer ou d’en changer un trait, comme il se croirait sacrilège de toucher à un portrait de famille ; car, c’est un si doux plaisir de raconter en prononçant des mots d’enfance, d’écrire Toulouse, Montpellier, Foix, Carcassonne, où on a vécu. »
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Merci pour l’édition d’un roman de Frédéric Soulié, auteur méconnu aujourd’hui et ayant un tés grand succés dans son temps.
Envisagez vous d’en éditer d’autres comme la comtesse de Maurion , le comte de Toulouse ou d’autres
Merci de votre commentaire.
Oui : le Comte de Toulouse est en route mais tout dépend de l’intérêt et des choix des relecteurs/trices donc il est impossible de donner un délai. La Comtesse de Maurion ? Pourquoi pas ?