Hémon Louis – Maria Chapdelaine : Maria a dix-huit ans et vit sur une terre de colonisation au Lac Saint-Jean. Trois hommes la courtisent, trois destins s’offrent à Maria : François Paradis, Lorenzo Surprenant et Eutrope Gagnon. Le premier est un bûcheron épris de liberté, le second est citadin aux États-Unis et le troisième est, comme le père de Maria, un colon. La mort de la mère de Maria, les qualités qu’on lui trouve, orientent Maria vers un rôle semblable. (éd. partenaire BeQ)
Le roman le plus célèbre, encore à ce jour, du Canada français, a été victime de son succès. Insistant sur ce côté « roman de la terre » porteur de valeurs que l’histoire a pu lui attribuer bien après sa parution, il a été considéré parfois comme un modèle si parfait du genre que l’on a pu y voir un pastiche inégalé de la littérature « terroiriste » du Québec. Louis Hémon, de fait, se borne apparemment à donner un récit très simple d’une histoire d’amour presque silencieuse, sur fond de la vie d’une famille du Saguenay–Lac-Saint-Jean (à Péribonka, sur le bord de la rivière Péribonka). L’hiver, les valeurs traditionnelles (terre, famille et religion) et les motifs caractéristiques d’une certaine littérature québécoise traditionnelle ont même pu faire parler de pastiche à son propos. Le fait que le romancier reproduise le français québécois de façon très nuancée et fournisse un inventaire foisonnant de québécismes et d’emplois locaux a pu sembler s’inscrire dans cette perspective. Mais c’est ignorer ce qui fait, au-delà de l’aspect banal, minimaliste, volontairement réduit à l’aspect terrien, de ce texte, sa grandeur et son souffle poétique. (Wikipédia)
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