Wells H. G. – L’Île du docteur Moreau : Naufragé, Edward Prendick est recueilli par le navire de Montgomery l’assistant du docteur Moreau, un scientifique obsédé de vivisection qui vit sur une île tropicale. Là-bas, outre ces trois protagonistes, le «bon docteur», l’ivrogne et le narrateur, une «société» de créatures hybrides, des animaux transformés par greffes et chirurgie, en vue d’en faire des hommes pensants et parlants. Les hommes-bêtes vivent sous la domination du docteur et doivent obéir à la «Loi» qui leur prescrit des comportements humains. Théâtre d’horreur et de cruauté, ce récit ne peut finir que par le drame et la mort.
Wells écrivit ce roman à l’époque d’un débat animé sur l’abolition de la vivisection et reprend des thèses qu’il présenta dans un essai, The Limits of Individual Plasticity, quelques années auparavant. Ce fut un énorme succès qui devint «une référence en la matière traitant du thème de la réflexion humaine ainsi que du rapport entre l’homme et l’animal.» (Wikipédia). «Wells fut vraiment un inventeur – et (croyez-moi) il en est peu, capables de hanter si durablement le Monde des Lettres de tous leurs cauchemars fécondants.» (Dourvach, regardsfeeriques.canalblog.com, juillet 2018)
H. G. Wells, (1866-1946) est un écrivain anglais dont les romans de science-fiction connurent un énorme succès (La Guerre des Mondes (publié par la BNR), La Machine à explorer le Temps et la présente publication, L’Île du Docteur Moreau) mais qui publia également des «romans de satire sociale, d’œuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d’ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie, à l’histoire qu’aux questions sociales.»
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