Viollis Andrée – Criquet : Criquet c’est le surnom d’une fillette dont les parents attendaient un garçon et qui se trouva baptisée d’un prénom épicène : Camille. Criquet a toujours rêvé d’être un garçon et fait tout pour le devenir. Elle prie de tout son cœur. Elle essaie de convaincre son père qu’elle pourrait se déguiser en garçon pour aller à St-Cyr : il l’écoute distraitement. Car Criquet s’est fait son opinion : la vie des hommes est plus intéressante que celle des femmes. Elle refuse d’être une jeune fille. Elle ne se sent pas de l’être. Les vêtements et les intérêts de celles-ci ne l’intéressent pas. Elle veut faire des études et non de la couture ! Elle voit ses frères pour qui toutes les portes sont ouvertes alors que les femmes restent à la maison, doivent plaire aux hommes et avoir des enfants. Camille, elle, rêve de voyages, d’aventures et de réalisations, rêves qui rappellent d’ailleurs la vie d’Andrée Viollis. Mais Camille est alors confrontée à la puberté, aux règles…
Andrée Viollis (1870-1950) fut d’abord une reporter littéraire. À quarante ans, après son divorce, la première guerre mondiale lui ouvrit les portes qu’elle espérait et lui permit de devenir une grande reporter aussi célèbre qu’Albert Londres. Engagée comme infirmière au front, le Petit Parisien publie ses reportages sur les blessés puis l’envoie interviewer le premier ministre anglais. Dès lors, commencent de grandes enquêtes : elle parcourt le monde (URSS, Afghanistan, Inde où elle interviewe Ghandi, Japon, Indochine, États-Unis et Afrique du Sud), s’engage contre le fascisme et l’hitlérisme, pour les prisonniers politiques et les réfugiés de guerre. Elle dénoncera, dans les années quarante, le colonialisme.
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