Sand George – Le beau Laurence (série « Laurence », volume 2) : Laurence poursuit son récit. Lors d’une tournée avec la troupe de Bellamare, survient un naufrage. Les comédiens sont recueillis par un prince serbe. Ces évènements soudent à tout jamais la troupe. Mais Impéria ne veut pas répondre à l’amour de Laurence. Celui-ci se retire donc à la campagne pour vivre près de son père malade et pour oublier la belle Impéria. À la mort de son père et de son oncle, il hérite et se fiance à Mme de Valdère. …
Sand George – Pierre qui roule (série de « Laurence », vol. 1) : Au cours d’un séjour en Auvergne, le narrateur est intrigué par un très beau jeune homme, au bras d’une femme très laide. Il fait sa connaissance et celui-ci lui raconte son histoire: amoureux d’une jolie comédienne, il décide de la suivre et s’intègre à la troupe où elle joue…
Il y a dans ce roman une description surprenante et passionnante de la vie d’une troupe de théâtre et du travail des comédiens et du metteur en scène. …
Sand George – Le Poème de Myrza – Mouny-Robin : Après la révolution de 1830 et ses désillusions, les romantiques seront nombreux à s’intéresser aux mythes chrétiens et à réécrire, en particulier, la Genèse. En 1835, après Chateaubriand, Milton, Lamennais et Nodier, George Sand n’imitera pas ses prédécesseurs. Dans Le Poème de Myrza pas de côte d’Adam ni de pomme ou de péché originel pas plus que d’expulsion du paradis terrestre mais un nouveau scénario, original et « féminocentrique ». « La Connaissance n’est pas confondue avec le Mal. La Femme n’est pas forcée à occuper le rôle de tentatrice, n’est plus jugée coupable de la déchéance de l’Humanité. …
Sand George – La Daniella (tome 2) : Accusé de sacrilège et de conspiration, Jean Valreg doit se cacher dans le palais en ruine de Mandragone. Les deux amoureux vivent, malgré les circonstances, une parenthèse de bonheur. Jean profite de l’isolement pour développer sa peinture et découvre en Daniella un talent de cantatrice. Mais les nuages s’amoncellent… Et le refuge de la Mandagone est-il aussi sûr et aussi isolé que prévu ? Sur un rythme accéléré, les événements s’enchainent : fuites, combats, drames, jalousies et dérision ne trouveront cependant un fin heureuse que grâce aux nombreux amis de notre couple. …
Sand George – La Daniella (tome 1) : L’Italie ! la patrie des peintres ! Jean Valreg, ne peut manquer ce rite de passage essentiel à son art. Mais déception ! Si le paysage du Latium le séduisent, la Rome de l’époque, malgré ses monuments splendides, avec ses combines et l’exploitation des touristes le laisse de marbre ou suscite son indignation. Sa rencontre avec une famille de riches anglais – mais aussi avec Tartaglia, un romain débrouillard et serviable et un peintre français blasé – révèle son ambivalence : vaut-il mieux rester terre à terre comme lord B*** ou manifester une admiration conventionnelle, mais sans grand sentiment, devant ces chefs d’œuvre comme lady Harriet ou son confrère Brumières ? Et quelle femme préfère-t-il ? La jeune héritière, miss Médora, ou la Daniela, sa femme de chambre et une simple repasseuse ? …
Sand George – Les Maîtres sonneurs (édition illustrée par M. V. Wheelhouse) : Étienne Depardieu dit Tiennet, aime sa cousine Brulette et leur ami d’enfance Joseph, un gars un peu spécial, renfermé et secret, qui passe pour un crétin. Or Joseph est féru de musique. Il part avec un cornemuseux bourbonnais, rencontré par hasard. Joseph étant tombé malade de trop souffler dans son instrument, son compagnon Huriel vient dans le Bourbonnais demander l’aide de son amie Brulette dont Joseph se morfond. Peut-être pourrait-elle le guérir. Brulette et Tiennet partent donc à l’aventure. Ils retrouvent leur ami malade et essayent de le ramener chez eux. Mais Joseph a un caractère fort et têtu. S’ensuivent une série d’aventures amoureuses et amicales entre ces quatre personnages de rencontre, mais aussi d’affrontements violents entre musiciens jaloux. …
Sand George – Les beaux Messieurs de Bois-Doré (tome second): Mario et son père adoptif, le marquis – les beaux messieurs de Bois-Doré – se remettent de leurs émotions. Mais le trésor du vieux marquis suscite des convoitises, notamment celles du prince de Condé. S’ils échappent avec habileté à ses tentatives, il en est d’autres, plus guerrières. Le château se retrouve assiégé par une bande de bandits et de reîtres. L’occasion pour nos héros de montrer leur bravoure … comme leurs talents culinaires ! Mais les guerres se poursuivent et les protestants sont pourchassés et spoliés. Lauriane aura besoin de toute la protection du vieux marquis. Cependant, dans ce monde féru de l’Astrée, Cupidon n’est pas loin… …
Sand George – Les beaux Messieurs de Bois-Doré (tome premier) : Don Antonio d’Alvimar n’a pas beaucoup d’argent. Un catholicisme, intransigeant et implacable, lui tient lieu d’idéal. Il rêve de remplacer Concini dans les faveurs de Marie de Médicis. Mais compromis pour en avoir exécuté les basses œuvres, il doit fuir Paris. Un ami, dans le Berry , l’estime sans bien le connaître. Là-bas, hébergé par le marquis de Bois-doré, un vieil original qui, avec son roi, a abjuré la religion protestante mais conserve bien des liens avec elle, il doit cacher son nom et tenter, sans beaucoup de succès, de faire taire son exaltation. Mais un drame sanglant issu du passé du Marquis, va ressurgir avec l’arrivée de Bohémiens. Et quel forfait de jeunesse cache, pour sa part, d’Alvimar ? …
Sand George – Cora : « Georges est une jeune homme candide qui revient de l’île Bourbon et n’est pas trop au fait des coutumes des petites villes de Province française. Il a trouvé du travail dans l’administration des postes. Cependant, bien vite, il se fait admettre dans la société et il rencontre au bal une belle jeune fille nommée Cora dont il tombe follement amoureux. Mais Cora ne répond pas à son amour. »
Dans ce court roman, George Sand se livre à une satire de la vie d’une petite ville de province et de ses ridicules. Elle se met dans la peau du narrateur et campe un jeune romantique rêveur, qui s’appelle, lui aussi, George, « de nature inflammable et contemplative », qui s’exalte pour la jeune fille d’un épicier et nourrit son amour de ses lectures et des idées à la mode. «On y découvre une plume alerte, assez méchante envers les mœurs provinciales et pleine d’ironie envers les passions amoureuses… surtout quand il s’agit de s’amuser aux dépens du jeune homme tout en pratiquant l’auto-dérision… Sand fait preuve d’une connaissance assez désabusée de la nature humaine et la fin du roman est bien pessimiste. Si le jeune homme a beaucoup souffert, la femme mariée et mère ne s’en sort pas mieux. La peinture de la condition féminine en province au XIXe siècle n’est pas enviable ! » (Claudialucia, Ma Librairie, 23.10.2012.)
Sand George – Jacques : George Sand écrit ici un roman épistolaire dans le style de la Nouvelle Héloïse. Mais elle donne à un homme le rôle principal et analyse le sentiment amoureux, l’amitié, le mariage, l’éducation et l’égalité des sexes à partir de ses quatre personnages principaux : Fernande a 17 ans et va épouser Jacques, de près de 20 ans son aîné, sur le conseil de sa mère. Ce sera un mariage d’amour, les deux étant très épris. Mais très vite Fernande confie à son amie ses interrogations sur cet homme qui l’impressionne tant. Jacques, à son tour, se confie à Sylvia, une jeune femme recueillie autrefois, en qui il a une totale confiance et dont il serait tombé amoureux si elle n’était peut-être sa sœur… Sylvia, est aimée par Octave, mais elle l’éconduit, incapable d’amour dit-elle, et Octave, désespéré, va se tourner vers Fernande, qui finit par tomber amoureuse de lui « contre son gré » Dans tout cet imbroglio de sentiments, les quatre personnages, au caractère bien trempé et qui vivent la plupart du temps ensemble, restent d’une honnêteté incroyable et d’une franchise admirable. C’est le personnage de Jacques qui domine, avec son intelligence, sa capacité d’analyse froide des sentiments, sa perspicacité, sa grandeur d’âme, tout en étant follement amoureux de sa jeune femme. C’est lui d’ailleurs qui se sacrifiera…
Ce roman met en évidence les difficultés de communication dans le mariage, les différences de sentiments que peuvent éprouver les deux conjoints malgré l’amour, et l’absurdité de marier les très jeunes filles à des hommes qui ont déjà vécu plusieurs vies. On est au 19e siècle, mais tous les thèmes de notre société moderne y sont évoqués : le mariage, l’amour, l’amitié, la mort, l’éducation, l’égalité entre hommes et femmes, la difficulté de communication, bref, la vie.