Sand George – Encore du théâtre : Quatre pièces qui marquent l’originalité et le génie littéraire de George Sand transcrit dans le domaine théâtral. Le Contrebandier, de 1937, est pièce inclassable, histoire lyrique ou paraphrase fantastique, la transposition d’un rondo de List. Écrite entre 1849 et 1856 période où Sand se tourna d’une manière très marquée vers la littérature dramatique, Lucie, 1856, ne fut pas un succès immédiat. Dans Lupo Liverani, adaptation du Damné pour doute de Tirso de Molina, Sand écrit pour la première fois une pièce à thèse religieuse, façon de faire passer des idées critiques sur la religion en amusant le lecteur et en utilisant l’ironie dans sa pièce tout en se permettant des audaces dramaturgiques, esthétiques, religieuses et philosophiques.
Sand George – Flaminio : Un chalet en Savoie. Arrivent des excursionniste qui «prennent les bains» non loin: deux Ladies anglaises et deux nobles. Ils s’installent pour pique-niquer. Surgit alors un homme, hirsute à faire peur: Flaminio. Contrebandier, il doit se cacher. Pourquoi ne pas l’habiller en gentilhomme et le présenter ainsi aux dames ? Mais alors…
Sand George – La Confession d’une jeune fille (tome 2) : Lucienne est placée devant un dilemme : accepter ou non les conditions de sa belle-mère, qui lui propose, par l’intermédiaire de son avocat anglais Mac-Allan, une somme d’argent en échange du domaine de Bellombre, où elle a vécu une grande partie de son enfance avec sa grand-mère, et surtout en échange de son nom de Valangis, nom de son père décédé. Elle est donc reniée et déshéritée ! Lucienne a eu une enfance chaotique, elle n’est même plus sûre d’être la fille de son père, et Mac-Allan lui révèle que ce sera très difficile de le prouver.
Mais Mac-Allan est tombé amoureux de Lucienne, et lui propose de l’épouser… mais il reste très discret, tout en l’aidant à s’éloigner du domaine de Valangis et en enquêtant sur cette histoire familiale si compliquée. Que de choix difficiles pour cette toute jeune fille, éprise de liberté, qui veut faire le bon choix et vivre une vraie passion.
Voici ce qu’elle écrit à Mac-Allan à la fin de cette confession, lorsqu’elle se dit prête à être maintenant une femme aimée et désirée : «Je vous ai demandé le temps de la réflexion, le temps de résumer ma vie presque jour par jour, mot pour mot, heure par heure. J’ai tout recherché, tout retrouvé, tout analysé, tout écrit : lisez ! – Si vous sentez que vous devez éternellement souffrir de ma confession, que la pitié ne vous retienne pas ! Je suis forte, je l’ai prouvé. Je ne suis pas malheureuse, je ne le serai jamais, car j’ai conquis l’estime de moi-même et la foi dans mon courage. Soyez donc libre et ne craignez pas ma souffrance, car vous me garderez votre amitié, et je sais, en signant ce manuscrit, que je la mérite devant Dieu et devant les hommes.»
Sand George – La Confession d’une jeune fille (tome 1): Lucienne a eu un destin tragique: Alors qu’elle n’est qu’une petite fille de 10 mois, confiée à sa grand-mère et à une gouvernante, elle est enlevée lors d’un déplacement en carrosse pour reparaître mystérieusement 4 ans plus tard. Elle parle une langue étrangère, ne sait rien de son passé et va devoir se construire ainsi, sans ses parents, entourée d’une grand-mère très bienveillante, une gouvernante devenue à moitié folle depuis l’enlèvement, un précepteur qui se consacre avec un grand dévouement à son éducation intellectuelle, un cousin du même âge qu’elle, et quelques voisins plus ou moins bien intentionnés. …
Sand George – La Marquise – Garnier : Deux histoires d’amour et de désir qui disent les difficultés surgissant entre les hommes et les femmes. La Marquise, mariée à seize ans à un barbon méprisant, est dégoûtée des hommes. Elle découvre au théâtre un comédien qu’elle admire et se meurt d’amour pour lui. Déguisée en étudiant ou dans sa loge, elle assiste à tout son répertoire. Lui ne semble pas indifférent. Pourront-ils se rencontrer? Garnier, frais émoulu de sa province est maladroit… mais maladroit! Déconsidéré devant la femme qu’il aime, que faudra-t-il pour qu’elle daigne le voir? …
Sand Radcliffe Dumas Houssaye Hugo – Cinq nouvelles : Provenant de la Revue pittoresque de Paris, année 1848, ces cinq nouvelles comiques, morales ou tragiques de grands auteurs classiques vous distrairont et vous procurerons un agréable et instructif moment de lecture. …
Sand George – Histoire de ma vie (livre 4) : Les conflits récurrents avec son mari décident George Sand à quitter Nohant pour s’installer à Paris avec sa fille Solange, née en 1828. Luttant farouchement pour son indépendance financière, elle s’essaie à divers métiers : couture, traduction, mode, etc. Par économie mais aussi pour une plus grande liberté, elle adopte l’habillement masculin : redingote en gros drap gris, pantalon, gilet, chapeau et cravate de laine. Chaussée de solides bottes, elle parcourt Paris d’un bout à l’autre. Musées, concerts, théâtres, rencontres, elle est tout entière à cette nouvelle vie. Son premier livre, Indiana, écrit en 6 semaines, « sans théorie », est publié. Il est suivi de Valentine et de Lélia. G. Sand affronte la critique et les revers de la célébrité avec les importuns de tout poil. …
Sand George – Histoire de ma vie (livre 3) : Prise dans le conflit entre sa grand-mère et sa mère, Aurore, souffre énormément. C’est la nature, la beauté de la campagne qui la sauvent du désespoir. À 13 ans, Aurore entre au couvent pour son éducation avec des jeune fille de son milieu. Elle a 16 ans lorsque sa grand-mère est alarmée par les tendances mystiques de sa petite-fille et la retire du couvent pour la ramener à Nohant. «Désastre et douleurs», résume Aurore qui se met à des «lectures sérieuses» (Chateaubriand, Leibnitz, Rousseau). Après la mort de sa grand-mère, sa mère exige qu’elle revienne à Paris avec elle. Avec cette mère imprévisible, agitée et cruelle, Aurore est tentée par le suicide mais retrouve la joie de vivre à la campagne chez des amis. Elle fera ensuite la connaissance de Casimir Dudevant, qu’elle épousera en 1822 (elle a alors 18 ans). …
Sand George – Histoire de ma vie (livre 2) : Dans ce deuxième livre, la fin de la deuxième partie, George Sand nous livre encore des lettres de son père Maurice, quelques années avant sa naissance. Celles-ci dressent un portrait sans complaisance de l’Histoire de cette période troublée dont il est le témoin ironique et le protagoniste désabusé. Puis, dans le début de la troisième partie, de son enfance, marquée par la difficile acceptation de sa grand-mère, George Sand nous narre les conflits entre sa mère et sa grand-mère, qui se concluront par l’éviction de celle-ci, mais aussi ses intérêts, ses rêveries et son amour du grand air dans lesquels elle se retrouvait. …
Sand George – Francia – Un Bienfait n’est jamais perdu – Aux Riches – Dernières pages (Impressions et souvenirs) : Francia, fille d’une danseuse de Moscou est entretenue par un voisin. Elle a vécu, avec sa mère et son frère, la Bérézina où sa mère a disparu avec de nombreux civils fugitifs. Des années plus tard, en 1814, lors de l’arrivée du Tsar Alexandre à Paris, elle reconnaît le jeune officier qui l’a sauvée. L’officier, Diomède Mourzakine, un prince russe, la remarque et prend de ses nouvelles. Il n’est pas insensible à cette jeune fille réservée qui ne lui demande rien si ce n’est des informations sur sa mère. Mais son entourage s’inquiète de cet intérêt… Suivi de: Un bienfait n’est jamais perdu, George Sand aux riches et Dernières pages (Impressions et souvenirs). …