Roorda Henri

Roorda Henri – On ne badine pas avec l’Infini

Roorda Henri - On ne badine pas avec l'infini - Bibliothèque numérique romandeRoorda Henri – On ne badine pas avec l’Infini : Ces chroniques, publiées dans La Tribune de Genève et la Gazette de Lausanne, de 1917 à 1925, sous le pseudonyme de Balthasar, sont de vraies perles. Désopilantes ou mélancoliques, burlesques ou graves, ces chroniques décortiquent nos gestes les plus anodins. La philosophie de Roorda est désabusée mais lucide et d’une grande fraîcheur. Son bon sens faussement naïf (Un mauvais jour : le 12), son antimilitarisme primaire, ses moments délirants (La science des Pharaons), sa poésie douce (Les saisons indisciplinées), son sens de l’absurde poussé à l’extrême (L’univers n’est pas mal fait), ses jeux de mots (Vichnou la paix) et ses néologismes inventifs (Pantosophe, Johnboulimie), ses railleries jamais vraiment méchantes, tout chez Roorda transpire l’humour, l’intelligence et une observation de l’humain exacerbée. À déguster en lisant La Fondue et la Raclette ou Les Cacahuètes !

Professeur de mathématiques, Henri Roorda (1870-1925) se définissant lui-même comme un pessimiste joyeux ou un humoriste anarchiste, critique la société des bien-pensants et petits-bourgeois, se moque du monde politico-social et économique, et imagine des mondes nouveaux en véritable visionnaire du début de XXe siècle : une école pour sexagénaires afin de rendre aux enfants leur liberté, le choix pour chacun de choisir le moment de sa mort, la révolution du monde grâce à la benzine, nos futures identités numériques, le changement des rapports hommes-femmes.

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Roorda Henri (Balthasar) – Le roseau pensotant

Roorda Henri - Le Roseau pensotant - Bibliothèquue numérique romande -Laura Barr-Wells Sentier sous les roseaux Mafate RéunionRoorda Henri (Balthasar) – Le roseau pensotant : La Bibliothèque numérique romande est fière de vous présenter le 100e livre numérique réalisé par les « Bourlapapey ». « Le roseau pensotant : humour de tous les jours » est un recueil de chroniques de l’humoriste anarchiste et « prof de math » lausannois Henri Roorda paru en 1923. Cet essai fait une nouvelle fois la part belle à la dérision, à l’humour caustique et sarcastique dans nos vies quotidiennes.

« Au temps de Pascal, l’homme était un roseau pensant. Mais, pour les hommes d’aujourd’hui, l’obligation de penser est beaucoup moins impérieuse. Nos prédécesseurs ont pensé pour nous ». Le roseau pensotant, c’est donc l’homme du XXe siècle atteint d’une fainéantise et d’une faiblesse de raisonnement parce que la technologie a réduit considérablement les difficultés de survie. H. Roorda observe avec cynisme et désillusion drolatique, mais sans jamais se prendre au sérieux, ce monde qui change et qui va de plus en plus vite, le bourrage de crâne inutile des écoliers et les pseudos-progrès apportés. On se régale de ses descriptions sur les bonnes manières : oui à un bouquet de fleurs dans la main, mais non à un chou-fleur ou à un édredon. « Les sages nous disent : « Pour vivre heureux, vivons cachés. » Mais les grands ont beaucoup de peine à se cacher ; il y a toujours un bout qui dépasse. »

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Roorda Henri (Balthasar) – Le pédagogue n’aime pas les enfants

Roorda Henri (Balthasar) – Le pédagogue n’aime pas les enfants - Bibliothèque numérique romande - illustration Rodolphe TöpfferRoorda Henri (Balthasar) – Le pédagogue n’aime pas les enfants : Roorda, le « prof de math » désabusé,  nous offre, dans cet essai de 1917, une critique de l’institution d’enseignement d’une étonnante modernité. Il en dénonce le cadre : L’écolier est un prévenu. Enfermés, assis, inoccupés, passifs, les élèves subissent  l’ordre immuable de l’école où les leçons se succèdent comme elles se sont succédées la semaine précédente. L’imprévu n’existe pas. Nous ne faisons pas faire aux élèves l’apprentissage de la liberté mais tout semble fait pour entretenir le zèle docile de l’écolier qui deviendra plus tard un bon employé.

Il en critique aussi le contenu : L’écolier ne connaît de la science que ce qui n’a aucune valeur éducative. La culture générale que nous donnons à nos élèves est un vernis qui n’augmente pas leur puissance. L’école devrait se poser la question : la science que j’enseigne a-t-elle une valeur générale ? quel profit pour l’enfant ?

Opposant l’intelligence  de l’enfant et la bêtise de l’écolier, Roorda pose quelques jalons d’une école idéale  qui donnerait l’occasion à l’enfant d’améliorer ses aptitudes propres, où l’enseignant ne serait  pas pressé de parcourir tout le programme, de communiquer sa propre science mais s’adaptera aux rythmes de l’élève. Une école qui poserait l’activité d’abord, la formule après.

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Roorda Henri (Balthasar) – À prendre ou à laisser

Roorda Henri - À prendre ou à laisser - Bibliotèque numérique romande - Sylvie Savary - Lac Léman vu de Sauvabelin au dessus de LausanneRoorda Henri (Balthasar) – À prendre ou à laisser : Roorda Henri (1870-1925), pédagogue et professeur de mathématiques lausannois,  est aussi un humoriste, pamphlétaire et anarchiste, connu sous le pseudonyme de Balthasar. Paru en 1919, « À prendre ou à laisser –Le programme de lecture du professeur d’optimisme » réunit ses chroniques humoristiques publiées dans « La Tribune » et dans « La Gazette ».

Prenant le contrepied de la morale petite-bourgeoise de l’époque, H. Roorda décortique nos gestes les plus anodins dans quelques soixante-dix petits textes, perles d’humour pince-sans-rire, caustiques, sarcastiques, où l’absurde le dispute au politiquement incorrect. Sur fond de Première Guerre Mondiale, sa philosophie est désabusée mais positive, d’une fraîcheur étonnante.

Sous forme de pensées pleines de bon sens populaire, de petits récits faussement naïfs, de descriptions au ton bonhomme, Roorda critique la société des bien-pensants lausannois, porte un regard très critique sur la Grande Guerre, se moque du monde social, politique et économique dans lequel il vit, mais sans méchanceté gratuite. Juste un peu de cynisme à la Alphonse Allais. Et c’est encore d’une actualité folle, si vous n’en lisez qu’un, lisez « La détente cordiale », vous vous y retrouverez… Quelques citations choisies : L’éternuement est international : on n’éternue jamais avec un accent étranger… Si, avant de prendre parti dans quelque grande lutte, tu hésites, consulte ta femme… L’homme sera peut-être vaincu par la petite bête. Il est déjà très embêté lorsqu’il a des fourmis dans les jambes, la puce à l’oreille ou une araignée au plafond… On est toujours l’ahuri de quelqu’un…

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Roorda Henri (Balthasar) – Le rire et les rieurs, Mon suicide

Roorda Henri (Balthasar) – Le rire et les rieurs, Mon suicide - Bibliothèque numérique romande  - Gryffindor Laughing  boy ,  un  buste  de  Hadda  (p é- riode  GandharaRoorda Henri (Balthasar) – Le rire et les rieurs, Mon suicide : Prof de math. au collège, le lausannois Henri Roorda (1870-1925) est aussi un humoriste, pamphlétaire et anarchiste, connu sous le pseudonyme de Balthasar. Il écrit, à cinquante-cinq ans, « Le rire et les rieurs » que Bruno Maillé commente ainsi : « ce qui m’a le plus touché dans Le rire et les rieurs, ce n’est pas tant l’efficacité de l’humour d’Henri Roorda que le charme de son humour et l’authentique singularité de sa pensée. Ses réfutations des différentes définitions du rire révèlent une étonnante habileté philosophique et une pensée d’une grande agilité. » La même année, ce pessimiste joyeux, lassé de sa « sereine solitude » (comme l’écrivait Edmond Gilliard écrivain et fondateur des Cahiers vaudois qui l’a soutenu toute sa vie), mettait fin à ses jours, peut-être parce que la vie se répète terriblement. « Mon suicide » sera édité l’année suivante. Comme il le disait : « La bonne mine de nos cochons devrait nous faire réfléchir »…

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