Sand Radcliffe Dumas Houssaye Hugo – Cinq nouvelles : Provenant de la Revue pittoresque de Paris, année 1848, ces cinq nouvelles comiques, morales ou tragiques de grands auteurs classiques vous distrairont et vous procurerons un agréable et instructif moment de lecture. …
Radcliffe Ann – L’Italien ou ou le confessionnal des pénitents noirs : Quand paraît L’Italien ou le confessionnal desPénitents noirs, Ann Radcliffe est déjà célèbre, suite à la publication d’un précédent roman gothique, Les mystères du château d’Udolphe. Elle est encensée par des auteurs comme Byron, « monk » Lewis, Walter Scott. Elle influencera les sœurs Brontë et Dickens.
« Châteaux et tours en ruines, salles obscures à peine éclairées par un étroit soupirail ou pauvrement illuminées par des torches, couloirs étroits et voutes humides, porte secrètes et escaliers dérobés; rien ne manque aux décors de ce roman dans la pure tradition gothique. Si vous y ajoutez des crimes odieux, des religieux diaboliques, la terrible Inquisition, des révélations inattendues et des parentés énigmatiques vous obtenez un modèle du genre. (stcyr04 in Babelio)
Radcliffe Anne – La Forêt ou l’Abbaye de Saint-Clair (tome 3):
Voici la suite et la fin des aventures ébouriffantes d’Adeline et de Théodore. Grâce à M. La Motte, Adeline a pu s’échapper de l’abbaye et fuir les dessins funestes fomentés à son encontre par le marquis de Montalte. Elle franchit le Rhône et arrive en Savoie où la famille de M. Leluc l’accueille chaleureusement. Mais elle ne pense qu’à Théodore, toujours en prison, aux mains du marquis et qui doit être condamné à mort. Comment le retrouver et le sauver ? De la Savoie en Occitanie, de rencontres impromptues en découvertes, de rebondissements en surprises, les multiples péripéties qu’affrontent Adeline et Théodore tiennent le lecteur en haleine jusqu’au bout. Adeline aura enfin la réponse aux questions et aux mystères qu’elle pressent et trouvera finalement ce qu’elle désire.
Radcliffe Ann – La Forêt ou l’Abbaye de Saint-Clair (tomes 1-2) : Pierre de La Motte et son épouse sont contraints de fuir Paris après une affaire de jeu. Perdus en chemin, ils font halte dans une maison isolée, habitée par des brigands qui les contraignent à emmener Adeline, une jeune fille apeurée, confiée par son père aux mains de geôliers libertins. La Motte souhaite quitter le pays le plus vite possible, mais un accident de voiture déjoue ses plans. Ils doivent se cacher, avec Adeline et leurs fidèles domestiques. Au plus profond d’une forêt, ils trouvent un monastère en ruine qui les abritera, pensent-ils, des dangers. Adeline, remise des terreurs de sa captivité, rencontre un chevalier aimant, mais qui disparaît brusquement. Un noble étranger, le marquis de Montalte, amateur de belles jeunes filles, frappe alors à la porte de l’abbaye…
Une forêt touffue, des murs écroulés, des portes dérobées, une trappe sous le plancher, une nature fantasque et bruyante, des tapisseries qui cachent des souterrains, un père qui livre sa fille à des barbares, des restes de squelette, des meubles empoussiérés, un poignard rouillé, un ancien manuscrit de 1742, des rumeurs d’apparitions accompagnées de bruits extraordinaires – tous les ingrédients du roman gothique du XVIIIème siècle se trouvent réunis. Dans cet imaginaire galopant, les multiples péripéties amènent rebondissements et retournements de situations qui tiennent le lecteur en haleine.
Radcliffe Ann – Les Mystères d’Udolphe (tome 2) : Le drame est à son comble dans le château d’Udolphe et les exactions du sinistre Montoni n’ont plus de limite après le décès de sa malheureuse épouse. Avec Émilie, retenue prisonnière et entourée des mercenaires de Montoni, nous voyageons dans les forêts des Apennins et les paysages de la Toscane, pour arriver, après une fuite mouvementée et un naufrage, dans un château du Languedoc au bord de la mer et à proximité des Pyrénées. Les drames et déceptions de notre héroïne, le passage chez les brigands de Blanche, son amie, les revenants, les disparitions et les châteaux hantés parsèment le roman jusqu’à sa conclusion … qui ne se réalisera pas sans nouvelles péripéties. Le bonheur ou le malheur se trouveront-ils au bout de la route ? Et pour qui ? … Mais le mystère d’Udolphe sera finalement éclairci !
Les Mystères d’Udolphe est le quatrième et le plus populaire des romans de Ann Radcliffe. Roman gothique par excellence, il inspira Jane Austen (Northanger Abbey). Walter Scott, Henry James, Hermann Melville, Dostoïevski ou Julien Gracq s’y réfèrent tour à tour. Nous vous en proposons ici la deuxième partie dans sa version intégrale traduite par Victorine de Chastenay.
Radcliffe Ann – Les Mystères d’Udolphe (tome 1) : Magiques sont la Gascogne et le Roussillon, sous la plume d’Ann Radcliffe ! On savoure de somptueux paysages à vous donner envie de quitter la grisaille du 20e siècle. Mais rien n’est simple dans les voyages au 16e siècle ! Et qui donc est ce mystérieux Udolphe ? Telle est la question que l’on se pose tout au long de ce premier volume… et ce n’est pas la seule ! Le cadre idyllique de ce début se craquelle et, très vite, des questions sans réponse nous traversent l’esprit, des ombres furtives se glissent dans le texte et la part d’ombre de certains personnages trouble l’idée première que l’on s’en était fait.
1534, les bords de la Garonne… M. et Mme Saint-Aubert ainsi que leur fille Émilie vivent heureux dans leur propriété mais ce bonheur est sans lendemain : Mme Saint-Aubert décède et son mari ne tarde pas à la rejoindre. Émilie est recueillie à Toulouse par Madame Chéron, sa tante et tutrice. Or celle-ci épouse Montini, un noble italien intrigant, et le mariage qu’Émilie espérait avec le jeune Valancourt, dont elle est amoureuse, est annulé. Montini emmène alors la famille dans son château des Apennins, le château d’Udolphe. Mais un mystère règne autour de ce château…
Les Mystères d’Udolphe est le quatrième et le plus populaire des romans de Ann Radcliffe. Roman gothique par excellence, il inspira Jane Austen (Northanger Abbey). Walter Scott, Henry James, Hermann Melville, Dostoïevski ou Julien Gracq s’y réfèrent tour à tour. Nous vous proposons ici, en deux parties, ce roman dans sa version intégrale traduite par Victorine de Chastenay. Dans ce début, Ann Radcliffe nous emmène peu à peu dans un monde quelque peu effrayant où se mêlent châteaux isolés, événements surnaturels, un homme méchant, sombre et intriguant, et, surtout… une héroïne persécutée.
Radcliffe Ann – Les Visions du Château des Pyrénées : « La lune découvrait toute l’horreur du pays que l’on traversait. Le courant était bordé d’un côté par des rochers escarpés, et de l’autre par des forêts sombres dont la cime se perdait dans les nues… On parvint à l’entrée d’une immense caverne, dont les profondeurs ne réveillaient que des idées de nuit éternelle et de destruction, et dont les échos sourds, répondant au bruit des rames et au bouillonnement des eaux, redoublaient la terreur des malheureuses captives. » Ainsi Ann Radcliffe nous décrit-elle l’enlèvement de Victoria, l’orpheline du comte Ariosto alors qu’elle tentait de fuir le nouveau mari de sa tante et tutrice, Polydore, comte de Vicence. Car Polydore, rejeton d’une famille puissante, mais maléfique, avait, en dépit de son mariage, des vues sur la jeune et délicate Victoria.
Victoria se retrouve alors prisonnière dans un mystérieux château en bord de mer près de Cadaquès. Des bruits terribles et surnaturels, des apparitions de chevalier noir, des trappes qui s’ouvrent, des escaliers qui s’escamotent, des ponts qui s’ouvrent au-dessus de l’abîme, des statues qui bougent, des souterrains humides et effrayants, des passages dissimulés, des cavernes où la mer afflue …. Ajoutez des faux billets, des lettres qui n’arrivent jamais à destination, un acte de naissance dérobé… et vous aurez tous les ingrédients d’un roman aux multiples rebondissements, un peu à la manière d’un James Bond, où les héros, même quand on les croit perdus, s’en sortent toujours !
Ann Radcliffe, 1764-1823, est une romancière britannique, pionnière du roman gothique. Elle inspirera Walter Scott, Dostoïevski ou Balzac.
Nous avons repris, dans notre titre, l’attribution des « Visions du Château des Pyrénées » à Ann Radcliffe, attribution qui est celle de l’ensemble des éditions françaises. Toutefois, nous devons signaler que l’édition originale anglaise « The romance of the Pyrenees » est signée par Catherine Cuthberston. Pourquoi les éditions françaises ont-elles attribué ce roman à Ann Radcliffe bien qu’il ne fasse pas partie de sa bibliographie reconnue ? Avaient-ils des informations permettant de relier Catherine Cuthberston à Ann Radcliffe ? Ou était-ce simplement parce que cette dernière était plus renommée, hypothèse fort plausible ? Nous n’avons aucune information nous permettant de trancher et nous nous bornons à rééditer notre édition de référence, tout en signalant qu’il est très probable que cette œuvre ne soit pas de Ann Radcliffe.
Mais, au fait, qui était Catherine Cuthberston ? Un grand mystère entoure cette auteure dont on ne sait réellement rien… de sa vie, de sa naissance ou de son décès. Ann Radcliffe était pourtant très discrète sur sa vie, mais la biographie de Catherine Cuthberston ne comporte que des points d’interrogation. Où vivait-elle ? Fut-elle célibataire ? Ou au contraire, mariée, fut-elle la sœur de Helen Craigh ? Quelques auteurs ont prétendu qu’elle se faisait aider par une sœur dans l’écriture de ses romans… Mais de tous les éléments cités ici, rien n’est certain.
Mentionnons encore deux points qui ressortent de la lecture. Tout d’abord, l’action, qui se déroule, pour l’essentiel, près de Cadaquès (dans l’édition française) alors que Ann Radcliffe a voyagé extensivement en Languedoc et dans les Pyrénées. Et ensuite, la construction du roman, qui met en avant des phénomènes fantastiques trouvant une explication rationnelle à la fin, construction typique des œuvres d’Ann Radcliffe, comme l’explique Wikipédia : « It was her technique « the explained supernatural », the final revelation of inexplicable phenomena, that helped the Gothic novel achieve respectability ». Dans tous les cas c’est un très joli roman que nous avons lu avec plaisir et dont nous vous souhaitons une bonne lecture !
Radcliffe Ann – Julia ou les souterrains du château de Mazzini : Un sinistre château en ruine dans la région de Naples est l’occasion, pour Ann Radcliffe, de nous narrer l’histoire de Julia et de sa sœur Emilia élevées par leur gouvernante dans ce château, isolé et déjà à moitié abandonné, où revenants et apparitions sinistres troublent leur quotidien. Leur père, le marquis de Mazzini, remarié, mène à Naples une vie de plaisir et de fêtes.
Or le marquis revient au château pour célébrer en grande pompe la majorité de leur frère Ferdinand. Julia, comme Emilia, se retrouvent alors plongées dans le monde de la société galante qu’il a emmenée avec lui. La beauté et la jeunesse de Julia lui valent un succès immédiat et l’intérêt appuyé d’Hyppolyte, un jeune noble dont Maria, la nouvelle femme du marquis, pensait faire la conquête. Dépitée, la marâtre organise le mariage précipité de Julia avec un vieux barbon au caractère acariâtre, le duc de Luovo. Mais Julia obéira-t-elle aux ordres de son père, prêt à la traîner lui-même à l’autel ?
Dès lors le rythme de ce récit, jusqu’alors d’un romantisme quelque peu gothique, s’emballe. Souterrains et poursuites, monastères et brigands, tempêtes et naufrages : les péripéties rocambolesques, les quiproquos et les coïncidences s’accumulent ! Mais comme dans les contes de fées, tout est bien qui finit bien…