Noailles Anna de

Noailles Anna de – Le Livre de ma Vie

Noailles Anna de – Le Livre de ma Vie - Bibliothèque numérique romande - Jean-Louis Foran Portrait d'Anna de NoaillesNoailles Anna de – Le Livre de ma Vie : En 1932, moins d’une année avant sa mort, Anna de Noailles, la grande poétesse, se décide à publier ses Mémoires, poussée par un désir d’écriture plus «personnelle», et d’entendre le «son de sa voix» (cf. introduction). Au risque de ne pas paraître modeste, elle raconte ses souvenirs d’enfance et surtout la naissance de sa vocation, sa prédestination à être poétesse, sa fraternité avec la nature et son empathie avec les êtres malheureux. «Ah! si je pouvais envoyer ma tête chez l’imprimeur!» Elle n’aura pas le temps de les terminer et ce tome unique ne comprend que les souvenirs de son enfance et de son adolescence, une année avant son mariage. …

Noailles Anna de – Les Éblouissements

Les Éblouissements - Anna de Noailles - Bibliothèque numérique romande - photo Anne Van de Perre Arc-en-ciel d'orage sur le SalèveNoailles Anna de – Les Éblouissements (poésie) : On parle souvent, à propos d’Anna de Noailles, de néo-romantisme, voire de romantisme attardé… C’est bien mal connaître le romantisme, et connaître plus mal encore la poésie de cette femme inspirée et de ce recueil qui résume si bien sa vie et ses émotions ! La vie d’abord, et la nature dans laquelle tous les sens de la poétesse sont en éveil ! Elle évoque la lumière, les parfums, à différentes saisons, la joie d’être là à observer et ressentir. Puis la beauté de divers lieux où elle a passé ou vécu, comme Amphion au bord du Léman, et des lieux rêvés aussi… Les jardins sont le lieu où elle se sent vivre et renaître après ses profonds désespoirs : elle excelle à exprimer les odeurs de toutes ces fleurs, ces lumières. Mais ces bonheurs sont épuisants, oppressants ; elle souffre, et songe souvent à la mort et au suicide.

Romantisme, alors ? Certes, Anna de Noailles livre ici des poèmes lyriques dont les cris sont sensuels et les soupirs angoissés. Certes, une tristesse infinie habite cette femme pleine de langueur qui mourra à 56 ans, adulée par Marcel Proust, Musset et bien d’autres écrivains. Certes, on trouve de l’emphase et de la démesure dans ses Éblouissements, comme dans bien des poèmes de Victor Hugo. Bien sûr, égocentrisme et sensualité fleurissent dans ses poèmes, comme dans de nombreux textes de Stendhal. Effectivement elle fait preuve d’une virtuosité qui fait penser à Théophile Gautier jeune. Et il est sûr qu’elle apparaît continuellement égarée dans ses propres tourments, sa hantise de la mort, comme Gérard de Nerval !…

Mais on pense également à Baudelaire car, dans les Éblouissements aussi, « les parfums, les couleurs et les sons se répondent »… Elle rappelle encore Proust, car elle explore comme lui – et avec quel raffinement – les richesses les plus intimes de son moi, les faisant exploser dans ses vers comme les plus brillantes fleurs des feux d’artifice.

Ce même Proust n’a-t-il pas consacré à la comtesse de Noailles et à ses Éblouissements, dans le Figaro du 15 juin 1907, un long article, fort élogieux, où il souligne qu’elle est « à la fois l’auteur et le sujet de ses vers », et qu’« elle sait être alors en une même personne Racine et sa princesse, Chénier et sa jeune captive »…

Alors laissez Anna de Noailles venir à vous, « portant sur [elle] la douce odeur des mondes et tenant les fleurs de l’été, accueillez-[la] [un] soir dans l’ombre où se confondent l’héroïsme et la volupté » : vous ne le regretterez pas !

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Noailles Anna de – La Nouvelle Espérance

Noailles Anna de – La Nouvelle Espérance - Bibliothèque numérique romandeNoailles Anna de – La Nouvelle Espérance : Lorsqu’elle fait paraître en feuilleton, en 1903, son premier roman, La Nouvelle Espérance, dans La Renaissance latine, Anna de Noailles est déjà une poétesse reconnue. Pourquoi un roman – en prose – plutôt que de la poésie ? Anna de Noailles écrit, dans une lettre de novembre 1900 à son amie Augustine Bulteau, chroniqueuse littéraire du Figaro : « Moi aussi chère amie je travaille mais pas en vers pour le moment. Le grand tapage de mon cœur ne se plierait pas aisément à la courbure du rythme précis et minutieux. J’ai bien envie de vous faire parvenir un de ces jours quelques feuilles de cet ouvrage où l’invention alterne avec l’exactitude et dont certaines pages sont le miroir palpitant des souvenirs et du présent. » Elle vient alors de mettre au monde en septembre son fils Anne-Jules et se remet mal du traumatisme de l’accouchement, dont elle subira longtemps les séquelles… Édité la même année chez Calmann-Lévy, La Nouvelle Espérance connaît un succès indéniable, qui ne sera pas tout à fait, cependant, à la hauteur des espérances d’Anna de Noailles et de son entourage.

Dans ce beau roman d’amour psychologique, l’héroïne, Sabine de Fontenay rayonne d’une lumière singulière et tire de l’ombre les figures d’hommes qui l’entourent : son mari, Henri de Fontenay, homme bon, honnête, mais médiocre et qui, préoccupé surtout par son avenir politique, vit à côté de sa femme à laquelle il n’accorde que peu d’attention ; son cousin et ami Jérôme, qu’elle a aimé (ou cru aimer?) un temps et qui la plonge dans le désespoir en épousant sa belle-sœur ; et enfin Philippe Forbier, qui devient son amant et pour lequel elle éprouve un amour singulier. Sensuelle, rêveuse, Sabine se livrera tellement à l’homme qu’elle aime qu’elle finira par dépérir et décidera de se tuer, déçue par la vie et l’amour. Sa dernière lettre à son amant est terrible et émouvante : « Je suis née ivre et j’ai toujours vécu de véhémence et de douleur ». La grande fragilité et l’émotivité qui transparaissent dans cette prose romantique, écrite dans une langue magnifique font de ce roman une œuvre d’une beauté singulière.

Anna de Noailles (1876-1933) est une poétesse d’origines grecque et roumaine, aux poèmes superbes entre romantisme et modernisme. Elle vécut essentiellement à Paris mais son attachement pour Amphion-les-Bains en Savoie – demeure de son père et qui marqua son enfance – fut concrétisé par sa volonté d’y faire inhumer son cœur. Elle fut la première femme admise à l’Académie Française et elle fut également la première femme commandeur de la Légion d’Honneur.

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Noailles Anna de – Les Innocentes ou la sagesse des femmes

Noailles Anna de – Les Innocentes ou la sagesse des femmes - Bibliothèque numérique romandeNoailles Anna de – Les Innocentes ou la sagesse des femmes : L’homme, la femme et l’amante : Anna de Noailles nous propose quinze nouvelles d’inspiration autobiographique : des dialogues (ou monologues), des lettres imaginaires, des pensées intimes et des anecdotes. Leur contenu ? Amour, passion, attachement (in)fidélité, mensonges et aveux, douleur et vengeance… l’homme, l’amant…et la mort. Certains hommes détesteront ces textes pour leur féminisme, quelques femmes, pour leur conformisme (qu’il faut situer dans le contexte de cette époque).
Anna de Noailles (1876-1933) est une poétesse aux origines grecques et roumaines, aux poèmes superbes entre romantisme et modernisme. Elle vécu essentiellement à Paris mais son attachement pour Amphion-les-Bains en Savoie – demeure de son père et qui marqua son enfance – fut concrétisé par sa volonté d’y faire inhumer son cœur.
Paru en 1923, alors qu’Anna de Noailles, à 47 ans, est au faîte de sa gloire (elle fut la 1ère femme commandeur de la Légion d’Honneur), mais qu’elle est atteinte dans sa santé (au point de rester cloitrée dans son appartement), écrit dans une langue poétique et magnifique qui réclame cependant du lecteur un effort pour entrer dans ses résonnances, ce recueil mérite les efforts faits pour sa découverte.

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Noailles Anna de – Le Visage émerveillé

Noailles Anna de – Le Visage émerveillé - BeQNoailles Anna de – Le Visage émerveillé : «Anna De Noailles nous raconte, à la première personne et suivant scrupuleusement l’ordre d’un journal intime, l’histoire de Sœur Sainte-Sophie, Louise lorsqu’elle n’était pas encore religieuse, qui va s’éprendre, tout doucement, de l’insistant Julien. Au couvent et habituée à la pureté incessante dont est empli son environnement, elle découvre en ce visage masculin tous les attraits d’un futur ami. (éd. partenaire BeQ) …