Favre Louis – Récits neuchâtelois : En mars 1848, la guerre du Sonderbund vient de prendre fin alors qu’en France les barricades ont chassé le roi Louis-Philippe. Dans la principauté prussienne de Neuchâtel, les républicains proclament la république malgré une opposition favorable aux prussiens. Pour approvisionner sa boutique, de Neuchâtel à Dombresson, Sorget, parcourt les chemins où il ne fait pas bon traîner surtout quand on n’est pas partisan de la république. Mais, en bon commerçant, Sorget sait louvoyer. La fille Sorget est amoureuse de son voisin, François, mais il n’a pas les mêmes opinions politiques que le père Sorget. En ce temps-là, il n’est pas question d’aller contre la volonté du chef de famille… …
Favre Louis – Nouvelles jurassiennes : Nouvelles jurassiennes est un recueil de récits populaires mettant en scène de fortes personnalités qui ont marqué la vie dans cette région : le charbonnier du Creux-du-Van, homme taiseux mais hospitalier qui finit par raconter volontiers au passant ses démêlés avec un ours ; Vallier le pêcheur, qui est amoureux d’Émilie mais doit se surpasser pour conquérir son cœur, et surtout le consentement du père ; Jean des Paniers, le vannier des Bayards, qui se sauva de la gueule d’un loup affamé en lui jetant des bricelets puis en tirant de sa clarinette des sons discordants pour le faire fuir. …
Favre Louis – La Fille du Taupier : La vie n’est pas très réjouissante pour le père Lebel, taupier de profession. Sa femme, la Zabeau, est clouée au lit, paralysée depuis trois ans. Lucie, sa fille unique, partie travailler en Russie, cherchant ainsi à s’éloigner de Sylvain Rappo, un prétendant insistant, et de la pression de ses parents qui verraient d’un bon œil un mariage avec Sylvain. Sylvain est jeune, beau et très riche. C’est aussi un buveur et fêtard invétéré. …
Favre Louis – Le Cloutier de Noiraigue : En 1770, Jonas Perret, un jeune de Noiraigue, fils de cloutier et de charbonnier, quitte son village pour cherche fortune. Il trouve un emploi subalterne dans une opulente maison de Florence. «À force d’intelligence et d’application», il se fait remarquer et finit par devenir l’associé du patron et épouser sa fille. Dix ans plus tard, dévoré par le mal du pays, il organise un voyage à Noiraigue avec son épouse. La jeune florentine débarque ainsi au pied du cirque du Creux-du-Van. Elle y découvre le climat, le patois et les coutumes du pays qui lui semblent parfois bien bizarres. Le couple engage comme «fournisseur» et factotum Daniel Ducommun, un jeune pêcheur du village, amoureux d’Olympe Vuille, la fille d’un riche paysan sagnard qui repousse ses avances au profit d’un vieux pingre extrêmement riche. Les Perret feront tout en leur pouvoir pour réunir ces amoureux mais se heurtent à de vives résistances. …
Favre Louis – Le Pinson des Colombettes (Une Histoire de Vendanges, Le Chat sauvage du Gor des Brayes) :
Enfant, lors d’une promenade aux Colombettes, Henri protège Julia d’une couleuvre. Il lui offre alors un pinson qu’il a recueilli. Ce pinson des Colombettes deviendra-t-il le protecteur de leur relation à venir ? Ou l’affreux cousin Manfred sera-t-il victorieux d’Henri ?
Que vient faire un écossais dans les vignobles neuchâtelois ? Une tournée des vins suisses à l’auberge du village ? Mais, normalement, les vins n’ont pas pour effet de couvrir de sang leur amateur… C’était sans compter sur l’inextinguible soif de Fergus !
Au Gor des Brayes méfiez-vous des chats sauvages ! Attaqué au cours d’une chasse, Joël n’est sauf que grâce à Guillaume Verdon venu à son secours. Or des litiges de terrains opposent les Verdon au meunier Dubey… Mais un bienfait n’est jamais perdu et tout finira bien pour les nouveaux Roméo et Juliette de ces familles ennemies.
Né à Boudry, Louis Favre fait ses études à Neuchâtel et devient instituteur au Locle, puis à La Chaux-de-Fonds. Avec le nouveau régime de 1849, il enseigne au Collège et au Gymnase de Neuchâtel. Puis il devient, en 1873, directeur du nouveau « Gymnase cantonal ». Passionné de sciences naturelles, il publie de nombreux articles, et participe à la fondation de la Société d’histoire et d’archéologie.
Favre Louis – À vingt ans : Les choses n’étaient pas si simples dans les années 1800, lorsque l’on avait 20 ans et qu’on était amoureux..
Le portrait de Madeleine nous transporte dans les Franches-Montagnes en compagnie de Gustave Berthoud, jeune peintre de Neuchâtel vivant à Paris et venu rendre visite à sa grand-mère Mme Perrot. Il fait la connaissance de Madeleine, la domestique, venue de Goldren dans l’Oberland et de la famille des paysans de Mme Perrot, Christ Ramseyer, son épouse et leur fils Benedict, un fin contrebandier qui mêlera Gustave à ses combines douteuses… Sur fond d’intrigue amoureuse en triangle entre les trois jeunes gens, nous parcourons les Combes du Valanvron, les gorges du Doubs, celles du Dessoubre décrites avec tout l’amour de Louis Favre pour sa région. Mais la contrebande, si elle est une nécessité pour les moins nantis, est une offense de la part des autres, et ne fait pas toujours le bonheur de celui qui la pratique. Quant à l’amour, il prodigue de belles créations mais n’est pas toujours partagé. Il faut bien que quelqu’un laisse sa place…
Les esprits du Seeland se déroule à Saint-Blaise dans la famille d’un notable de la région, le justicier Donzel, son épouse et leurs deux enfants. Louis Favre nous décrit l’expédition annuelle dans le Chablais, au marais, pour le fauchage du foin. Opération menée entre hommes aguerris au dur labeur des champs mais donc le courage s’étiole à l’évocation des « esprits du Seeland » ! Ici encore, une intrigue amoureuse entre un Charles, le fils du justicier, trop timide et une Rosa surveillée de près par une vieille fille, sert de toile de fond à la nouvelle. Avec le temps, tout finira bien, si ce n’est que les esprits du Seeland se révéleront à ceux qui sous-estiment la nature dans le marais neuchâtelois.
L’aspirant c’est un futur instituteur, venu passer les examens d’État à Neuchâtel. Ernest Villiers est l’un d’eux et à cette occasion, son chemin croise celui du notaire Beljean et de sa fille Jeanne qu’il sauve d’un funeste destin dans les Gorges de l’Areuse. Jeanne aura l’occasion de lui rendre son geste, nouant un lien qui perdura bien après les fameux examens réussis. Après quatre ans, leur route se croisera à nouveau à Chaumont, lieu de villégiature d’été prisé des neuchâtelois et l’on y retrouvera un Ernest transformé et une Jeanne qui n’a rien oublié! Passer à côté de son destin est parfois bien plus près qu’on ne le pense et un vélocipède, objet bien insolite à cette époque, se révèlera comme un bien curieux entremetteur…
Favre Louis – Huit jours dans la neige : Virgile Robert, le « montagnon » fils de fermiers des « hauts » de Neuchâtel près de la Chaux-de-Fonds, invite son ami, Henri Émonet, le jeune fils d’une famille de vignerons de Boudry au bord du lac. Mais c’est les fêtes de fin décembre… Un temps exécrable complique le voyage de la diligence, puis des traîneaux. La neige ne manque pas dans ces montagnes jurassiennes ! Henri s’adapte à ce mode de vie qu’il n’imaginait pas, rude mais plus civilisé qu’il ne pensait, et sympathise avec Marie, la sœur de Virgile… Tout au long du déroulement de cette histoire plaisante, l’auteur nous décrit, de manière vivante, la vie quotidienne hivernale des « montagnons » du milieu du 19e siècle : une vraie découverte ethnologique !
Né à Boudry, Louis Favre fait ses études à Neuchâtel et devient instituteur au Locle, puis à La Chaux-de-Fonds. Avec le nouveau régime de 1849, il enseigne au Collège et au Gymnase de Neuchâtel. Puis il devient, en 1873, directeur du nouveau « Gymnase cantonal ». Passionné de sciences naturelles, il publie de nombreux articles, et participe à la fondation de la Société d’histoire et d’archéologie.
Favre Louis – Le Robinson de la Tène : Henri Beauval, ancien marin et pêcheur sur le lac de Neuchâtel, vit en solitaire dans une hutte à la Tène, près de l’embouchure de la Thièle. Il est amoureux de sa voisine, la belle Marguerite Hory mais celle-ci se refuse car elle doit subvenir à l’entretien de son père qui perd la vue. Elle reproche aussi à Henri son impulsivité, ses querelles et sa consommation d’alcool. Henri a un rival, le riche paysan vaudois Marmier qui, à sa façon, aime Marguerite. Le Robinson de la Tène pourra-t-il concilier ses passions pour le lac, la chasse et la pêche et conquérir le cœur de Marguerite malgré les embûches de Marmier ? Nature, tempêtes, rebondissements, rien ne manque pour tenir le lecteur en haleine.
Né à Boudry, Louis Favre fait ses études à Neuchâtel et devient instituteur au Locle, puis à La Chaux-de-Fonds. Avec le nouveau régime de 1849, il enseigne au Collège et au Gymnase de Neuchâtel. Puis il devient, en 1873, directeur du nouveau « Gymnase cantonal ». Passionné de sciences naturelles, il publie de nombreux articles, et participe à la fondation de la Société d’histoire et d’archéologie. Son roman, Le Robinson de la Tène, est son œuvre romanesque la plus connue.