Sand Radcliffe Dumas Houssaye Hugo – Cinq nouvelles : Provenant de la Revue pittoresque de Paris, année 1848, ces cinq nouvelles comiques, morales ou tragiques de grands auteurs classiques vous distrairont et vous procurerons un agréable et instructif moment de lecture. …
Dumas Alexandre – Le Père la Ruine (tome 2) : Huberte, la petite-fille du pêcheur François Guichard, est une belle jeune fille, gaie et joyeuse. Les hommes s’enflamment pour elles. Batifol, le promoteur du lotissement et ennemi juré de Guichard est sans scrupules. Huberte est d’abord défendue par le capitaine-canotier Richard Lhuillier. Mais lui aussi va la disputer âprement, ne reculant devant aucune ruse pour la piéger. Elle trouve un allié auprès du doux Valentin, alors que son grand-père, le vieux pêcheur, s’enferme dans ses principes. Le drame qui va fatalement survenir fera réellement de Guichard le Père la Ruine.
Dumas Alexandre – Le Père la Ruine (tome 1) : François Guichard, pêcheur émérite et descendant d’une longue lignée de braconniers, sillonne, avec son bachot, la Marne dans les environs de La Varenne, une presqu’île qui appartenait à la maison de Condé. Son épouse, fille d’un riche viticulteur est décédée ainsi que ses deux fils. Il ne lui reste que sa petite-fille, Huberte, pour vivre avec lui dans sa cahute. Mais voici que s’installent un lotissement et que foisonnent les maisonnettes, les jardins et pêcheurs du dimanche qui s’en prennent à sa liberté. Les traditions qu’il incarne résisteront-elles à cette modernité? …
Dumas Alexandre – Cécile : Une merveille ! On n’avait rien vu de pareil à cette robe ! « Ce n’était pas l’ouvrage d’une femme, c’était certainement le caprice de quelque fée. » … Et pourtant, c’était bien la jeune vendeuse qui l’avait brodée, plus deux longues années durant… Pour la vendre ? Certes non !
Alexandre Dumas nous ramène alors aux derniers jours de Louis XVI alors que le Baron de Marsilly se sacrifie pour protéger la fuite du roi. La Baronne, sa fille et sa mère, réussissent de justesse à atteindre l’Angleterre. Mais les émigrés sont bien désargentés… L’amour peut-il naître malgré tout ?
Dans cette nouvelles romantique, une noblesse émigrée sans ressource perd pied, peu à peu, prise dans le dilemme de poursuivre des traditions sans issue ou de s’adapter au réalisme de la bourgeoisie montante. Cécile et Henry lutteront contre le destin. Mais ne serait-ce pas de l’ubris ? …
Dumas Alexandre – Sylvandire (avec la collaboration d’Auguste Maquet) : Un jeune provincial, Roger Tancrède d’Anguilhem, tombe amoureux d’une demoiselle du voisinage de condition supérieure à la sienne, Constance. Mais les parents de la jeune fille ne voient pas cet amour d’un bon œil et empêchent leur fille de voir Roger.
Roger part alors à Paris pour mener une bataille juridique pour l’héritage de la fortune d’un arrière-cousin. Son adversaire est un indien appelé Afghano, qui a soudoyé les juges. L’affaire semble perdue jusqu’à ce que Roger soit approché par un avocat louche qui lui promet le succès, à la condition qu’il conclue un mariage avec une mystérieuse inconnue … qui a une dot. Sylvandire, sa nouvelle épouse, s’avère être une beauté renversante. …
Dumas Alexandre – L’Île de Feu (tome 2) (Le Médecin de Java) : Que de péripéties ! Finalement, c’est dans la jungle, qu’Esther recherchera Eusèbe et qu’Eusèbe recherchera Esther… Ce dernier la retrouvera enfin, mais trop tard… Eusèbe, désespéré, comprend qu’il ne lui reste plus qu’à payer le prix du pacte qu’il a signé. Heureusement qu’intervient le sorcier Harruch. Eusèbe qui l’avait rencontré lors de ses sorties nocturnes avec le notaire Maes, avait alors pu l’aider. Décidé à se venger de Basilius, Harruch mobilise une armée de panthères…
Sorcellerie, morts et résurrections, réincarnations et combats dans la jungle : dans le deuxième tome de ce roman gothique avant l’heure, vous verrez la punition des méchants et le bonheur de nos héros. Enfin ! Non sans moultes rebondissements…
Dumas Alexandre – L’Île de Feu (tome 1) : Si vous attendez « Les Trois Mousquetaires » transposée dans une île exotique, renoncez à cette lecture ! Rien de commun avec cette œuvre noire et sombre où le récit fantastique est imprégné de la lourdeur de l’ambiance coloniale de l’île de Java à la fin des années 1840, dans un contexte de luttes entre Hollandais, Indiens et Malais.
Car, ce treize novembre 1847, Eusèbe Van Den Beek, un jeune hollandais récemment arrivé à Java est désespéré. Sa jeune épouse, Esther, se meurt. Le mystérieux docteur Basilius, qu’il a fait appeler, arrive trop tard… Mais Basilius lui propose un pacte : la résurrection d’Esther, sa nièce, en échange de son corps, qui sera mis à la disposition du médecin, lorsqu’il se sera suicidé. Pacte accepté : Esther revient à elle. Le lendemain Eusèbe apprend la mort de Basilius. Un testament lègue sa fortune à Esther. Mais il y a un codicille… Début des tribulations d’Esther et d’Eusèbe…
Résurrections, réincarnations, cauchemars éveillés, un roman gothique avant l’heure qui vous amènera peu à peu à comprendre (patience !) comment va se réaliser la prophétie du docteur Basilius. Nos héros se tireront-ils finalement de l’imbroglio dans lequel ils sont tombés ? Non sans moultes péripéties…
Dumas Alexandre – Le Testament de M. de Chauvelin : Alexandre Dumas visite un vieil ami, Monsieur de Villenave. Chez lui, un portrait de femme chargé de souvenirs vient de se briser, emporté par un coup de vent. Cet incident serait-il la prémonition du décès de la femme du portrait, une amie chère ? Justement, Alexandre Dumas lui apporte une lettre qui en confirme la nouvelle. Cet ami lui narre alors une histoire dont il a été le témoin.
À la cour de Louis XV, on s’amuse entre soupers fins et jeux d’humour. Mais le roi vieillit et les plaisirs que lui apporte sa maîtresse, Madame Dubarry, n’estompent que partiellement sa crainte d’une fin prochaine. Par bonheur, son favori Monsieur de Chauvelin sait le rassurer par ses traits d’esprit.
Mais voici que celui-ci souhaite retourner sur ses terres pour vivre avec sa famille et mettre de l’ordre dans sa situation financière compromise par les excès de la vie à la cour. Il songe à l’urgence d’écrire un testament qui protège ses proches. Or le roi ne sait se passer de lui… Et d’ailleurs, que penser de la prédiction qui annonce que le décès du favori précédera de peu celui du roi ? Phénomènes surnaturels et fantastique concluront ce roman.
Une description brillante de la vie à la cour de Louis XV et des drames comme des mouvements de fond qui se cachent sous le vernis superficiel des fastes royaux.
Dumas Alexandre – La Marquise d’Escoman (deuxième série) : Emma d’Escoman et Louis de Fontanieu s’avouent leur mutuel amour. Les amoureux décident de tout quitter pour vivre ensemble. Emma hésite à vivre ainsi « dans le péché » mais avant qu’elle puisse concrétiser sa résolution le marquis d’Escoman survient et surprend les amants. Jugée, Emma renonce à sa fortune et Louis loue un gîte à la campagne. Bien vite l’argent vient à manquer et il faut travailler. Et l’amour de Louis s’attiédit. C’est alors que survient son ancienne maîtresse…
« Les personnages sont superbement bien décrits, leurs sentiments et leurs comportements ne nous laissent pas indifférents: Louis, instable et dont le désir s’étiole une fois qu’il a obtenu ce qu’il voulait; Emma dont la noblesse de cœur est telle que, pour que Louis ne se sente pas inférieur à elle, elle laisse toute sa fortune à son mari; la gouvernante, qui aime Emma comme sa fille et ferait tout pour son bonheur, et même des choses contraires à ses convictions; Marguerite et ses jalousies, ses haines de femme meurtrie dans son amour propre et ses désirs de revanche par rapport à sa position sociale… Tous ces portraits nous montrent une fois de plus la grande connaissance de la nature humaine de l’auteur. On se laisse donc prendre à cette histoire d’autant plus que Dumas comme il sait si bien le faire, par de petits mots parsemés au gré des chapitres, nous amène à pressentir que cela ne va pas se passer sans douleur… » (Nicole Vougny, La Marquise d’Escoman, dumaspere.com)
Dumas Alexandre – La Marquise d’Escoman (première série) : Peut-on mourir d’amour ? Emma a été orpheline très jeune mais elle jouit une fortune intéressante. Raoul d’Escoman, un joueur qui entretien une maîtresse, est ruiné. Sur le conseil de son notaire, il épouse Emma. Pour Raoul ce mariage n’est qu’une formalité et Emma, qui désespère d’attirer l’attention de son mari, n’est là que pour payer les dettes de jeu. Il lui présente Louis de Fontanieu, le nouveau secrétaire du préfet qui l’a épargné à l’occasion d’un duel. Coup de foudre de Louis puis d’Emma. Mais Louis est, lui aussi, volage… La santé d’Emma commence à s’altérer.
« Ce qu’il y a de formidable avec Dumas, c’est qu’après avoir lu bon nombre de ses romans, on arrive encore à en dénicher un, très peu connu, et à le trouver passionnant! Voici en effet, une histoire romantique à souhait, avec des personnages variés et profonds et qui reflète parfaitement le mal-être et le mauvais goût d’une époque. Plus précisément, les années qui ont suivi la révolution de 1830, dans laquelle la jeunesse avait mis tant d’espoir avant de se rendre compte très vite que rien n’avait changé. Une époque où le jeu était devenu un moyen d’existence, le vin une drogue et les femmes un prétexte à sentiment… » (Nicole Vougny, La Marquise d’Escoman, www.dumaspere.com)