Sue Eugène – La Gourmandise (Les sept Péchés capitaux) : Avec La Gourmandise, voici la conclusion de la série et des Sept péchés capitaux: Don Diégo s’est embarqué à Cadix avec sa nièce Dolorès Salcèdo à destination de Bordeaux et Paris. Avertis par ses correspondants de cette arrivée et des grandes richesses de Dolorès, l’abbé Ledoux, déjà rencontré dans l’Orgueil, envisage d’user de son influence pour faire entrer au couvent cette héritière et récupérer ses biens pour l’Église. Mais durant la traversée, Dolorès est tombée amoureuse du capitaine Horace alors que le gourmand Don Diégo semble avoir perdu tout appétit ensuite des malaises de la mer. Qui des amoureux ou de l’abbé parviendra-t-il à ses fins ? L’oncle du capitaine, le Docteur Gastérini, sera finalement obligé d’intervenir … gastronomiquement.Le roman se terminera par un superbe repas – la gastronomie du 19e siècle n’est plus réellement la nôtre et encore moins celle des végans – et sera l’occasion d’une réflexion sur la gourmandise et son rôle social qui peut se révéler – rappelons la théorie des passions de Charles Fourier – finalement bénéfique pour la société, une thèse développée par Eugène Sue tout au long de cette série. Eugène Sue présente, en quelque sorte, une Philosophie du goût un peu comme la Physiologie du goût de Brillat-Savarin.
C’est cette série des sept Péchés capitaux commencée en 1847 avec L’Orgueil, épisode qui se termina juste avant la révolution de février 1848 et achevée avec La Gourmandise en 1852, romans populaires trop oubliés, dont nous vous invitons à redécouvrir le modernisme avec le dernier volume: La Gourmandise.
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