Sand George – La petite Fadette : À la Cosse naissent des jumeaux, Landry et Sylvinet, fils du père Barbeau, paysan aisé. Négligeant les conseils de la sage-femme, soucieuse d’éviter des liens trop forts entre les deux enfants, les parents les laissent devenir inséparables au fil des ans. Cependant, le père Barbeau se voit obligé d’employer l’un d’eux dans une ferme voisine : Landry, plus fort, part chez le père Caillaud. Il s’habitue à sa nouvelle vie, tandis que Sylvinet, malheureux, devient jaloux des amis de son frère, au point qu’un jour sa mère le croit parti se noyer. Landry, lancé à sa recherche, s’adresse à la mère Fadet, mi-guérisseuse mi-sorcière. Renvoyé brutalement, il accepte le marché de sa petite-fille, Fadette : elle lui indiquera où trouver Sylvinet à condition qu’il lui accorde ce qu’elle lui demandera. Landry ramène donc son frère, qui se montre plus raisonnable. Un soir Landry lui-même échappe à la noyade grâce à Fadette, qui lui reproche son ingratitude : il devra lui faire danser sept bourrées le lendemain. À contrecœur il s’exécute, malgré le dépit de Madelon, la nièce du père Caillaud…
George Sand (pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, 1804-1876) fut écrivaine prolifique (plus de 70 romans et 50 œuvres diverses). Elle prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d’une société conservatrice. Elle fait scandale par sa vie amoureuse agitée, sa tenue vestimentaire masculine et son pseudonyme masculin. Malgré de nombreux détracteurs (dont Charles Baudelaire) elle contribue activement à la vie intellectuelle de son époque et s’illustre par un engagement politique à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l’Éclaireur. La campagne du Berry lui sert souvent de cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculent les conventions sociales et magnifient la révolte des femmes en exposant les sentiments de ses contemporaines, chose exceptionnelle à l’époque et qui divisa aussi bien l’opinion publique que l’élite littéraire. Puis George Sand ouvre ses romans à la question sociale en défendant les ouvriers et les pauvres (Le Compagnon du Tour de France) et en imaginant une société sans classes et sans conflit (Mauprat, 1837 – Le Meunier d’Angibault, 1845). Elle se tourne ensuite vers le milieu paysan et écrit des romans champêtres idéalisés comme La Mare au diable (1846), François le Champi (1848), La Petite Fadette (1849), Les Maîtres sonneurs (1853). (source de cette biographie : Wikipédia)
Édition du groupe « Ebooks Libres et Gratuits »
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