Sand George – La Confession d’une jeune fille 1

Sand George – La Confession d'une jeune fille 1 - Bibliothèque numérique romande - Anne van de Perre À la RivièreSand George – La Confession d’une jeune fille (tome 1): Lucienne a eu un destin tragique: Alors qu’elle n’est qu’une petite fille de 10 mois, confiée à sa grand-mère et à une gouvernante, elle est enlevée lors d’un déplacement en carrosse pour reparaître mystérieusement 4 ans plus tard. Elle parle une langue étrangère, ne sait rien de son passé et va devoir se construire ainsi, sans ses parents, entourée d’une grand-mère très bienveillante, une gouvernante devenue à moitié folle depuis l’enlèvement, un précepteur qui se consacre avec un grand dévouement à son éducation intellectuelle, un cousin du même âge qu’elle, et quelques voisins plus ou moins bien intentionnés.

Qui suis-je? De qui suis-je la fille? Qu’est-ce que l’amour? Toutes ces questions existentielles vont hanter sa jeunesse et en faire une jeune fille très cultivée, très romantique, très sensée et sensible, qui essaiera de prendre en main son destin. George Sand, à qui on a souvent reproché de ne pas s’engager politiquement comme féministe, sait instiller dans ces confessions très romantiques son pouvoir de subversion en décrivant une jeune fille en marge de l’ordre établi se posant des questions cruciales sur le mariage, l’amour, la paternité, l’éducation, l’identité.

Dans ce tome 1, on suit la construction de Lucienne, une partie des révélations faites peu à peu sur son passé, mais il faudra attendre le tome 2 pour savoir vraiment qui elle est et comment elle va poursuivre sa vie de femme…

George Sand (pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, 1804-1876) fut une écrivaine prolifique (plus de 70 romans et 50 œuvres diverses). Elle prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d’une société conservatrice. Elle fait scandale par sa vie amoureuse agitée, sa tenue vestimentaire masculine et son pseudonyme masculin. Malgré de nombreux détracteurs (dont Charles Baudelaire) elle contribue activement à la vie intellectuelle de son époque et s’illustre par un engagement politique à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l’Éclaireur.

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