Sand George – Histoire de ma vie (livre 4) : Les conflits récurrents avec son mari décident George Sand à quitter Nohant pour s’installer à Paris avec sa fille Solange, née en 1828. Luttant farouchement pour son indépendance financière, elle s’essaie à divers métiers : couture, traduction, mode, etc. Par économie mais aussi pour une plus grande liberté, elle adopte l’habillement masculin : redingote en gros drap gris, pantalon, gilet, chapeau et cravate de laine. Chaussée de solides bottes, elle parcourt Paris d’un bout à l’autre. Musées, concerts, théâtres, rencontres, elle est tout entière à cette nouvelle vie. Son premier livre, Indiana, écrit en 6 semaines, « sans théorie », est publié. Il est suivi de Valentine et de Lélia. G. Sand affronte la critique et les revers de la célébrité avec les importuns de tout poil.
En 1834 George Sand et Alfred de Musset partent pour l’Italie. Venise l’envoûtera. Dans les dernières pages, George Sand évoque quelques personnages illustres qu’elle a connus comme Lamennais, Lamartine, Armand Carrel et quelques autres. Elle parle longuement de Michel de Bourges qu’elle appelle Éverard, qui l’inquiète quelque peu à cause de son extrémisme et qui est emprisonné. Son divorce d’avec Casimir Dudevant se passe assez difficilement. Sa relation amoureuse avec Frédéric Chopin et leur rupture sont également racontées. Ce dernier volume de ces mémoires malheureusement inachevées, est passionnant par l’aperçu qu’il donne des débuts de cette auteure.
George Sand (pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, 1804-1876) fut écrivaine prolifique (plus de 70 romans et 50 œuvres diverses). Elle prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d’une société conservatrice. Elle fait scandale par sa vie amoureuse agitée, sa tenue vestimentaire masculine et son pseudonyme masculin. Malgré de nombreux détracteurs (dont Charles Baudelaire) elle contribue activement à la vie intellectuelle de son époque et s’illustre par un engagement politique à partir de 1848, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement de trois journaux : La Cause du peuple, Le Bulletin de la République, l’Éclaireur.
Téléchargements : ePUB – PDF – PDF (Petits Écrans) – Kindle-MOBI – HTML – DOC/ODT