Moreno Marguerite – Souvenirs de ma vie

Moreno Marguerite - Souvenirs de ma vie - Bibliothèque numérique romande - Joseph Granié Marguerite MorenoMoreno Marguerite – Souvenirs de ma vie : Confidente de Stéphane Mallarmé, amie de Colette, respectée de Sarah Bernhardt (qui l’engage dans son théâtre), de Blaise Cendrars, (qui s’en inspire pour son premier livre « Emmène-moi au bout du monde »), de Tristan Bernard, Jean Giraudoux et de bien d’autres personnalités du théâtre et de la littérature française, Marguerite Moreno est une actrice qui a marqué son temps.

Elle livre dans ses « Souvenirs de ma vie » divers textes relatant certains épisodes de sa vie et quelques « Contes » de son invention.

Marguerite Moreno entre au Conservatoire de Paris et elle est engagée à la Comédie-Française en 1890. En 1903, elle quitte la Comédie-Française pour le Théâtre de Sarah Bernhardt puis part vivre quelques années en Argentine où elle se mariera et restera très active dans les milieux théâtraux de Buenos Aires. Quand elle retourne en France, c’est la guerre. Mais elle retrouve ses anciens amis et découvre le cinéma dès 1915. Sa carrière se partage ainsi entre théâtre et cinéma, elle travaille beaucoup, pour Sacha Guitry, Giraudoux, Pagnol, Caron, Autant-Lara, etc.

Sa filmographie est aussi impressionnante que sa théâtrographie, et elle jouera jusqu’à sa mort, en 1948.

Dans ses Souvenirs, Marguerite Moreno, évoque sa vie avec une grande simplicité, elle ne se vante jamais de son succès, mais sait bien restituer certaines anecdotes cocasses du monde du Théâtre français, qui nous révèlent un monde plus humain, fait de jalousie, de coups de gueules, de distractions, d’amitié. Elle parle de ses directeurs, de ses collègues et des gens qui l’entourent avec beaucoup d’empathie et d’humour.

« Les lettres qu’elle m’écrivit couronnent mais je les garde pour moi seule ce qu’elle laissa. Il n’en fallait pas tant pour proclamer que Moreno détenait culture, choix des mots, rythme et poésie les privilèges qui eussent fait d’elle un magnifique écrivain », écrit Colette dans sa préface aux « Souvenirs de ma vie ».

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