Montifaud Marc de – Racine et La Voisin

Montifaud Marc de – Racine et La Voisin : Le texte met en lumière un côté sombre et méconnu de Racine. Il rend compte de soupçons à son égard qui émergent lors du procès de la Voisin, femme accusée de sorcellerie, empoisonnement et avortement, qui fut ensuite brûlée vive en 1680.

Il se dit, de façon plus ou moins  voilée, que cet homme de théâtre aurait causé la mort de la Du Parc, sa maîtresse, actrice vedette enceinte, et aurait été protégé des poursuites judiciaires par le roi Louis XIV. Des minutes de l’instruction, des vers persifleurs, des paroles rapportées ou des extraits de correspondance sont versées comme preuve au dossier, dans la langue de l’époque.

Marc de Montifaud est le pseudonyme de Marie-Amélie Chartroule de Montifaud (1845-1912). Son mari est Jean François Quivogne de Luna, de vieille noblesse espagnole. Elle écrit sous deux noms d’emprunt : Marc de Montifaud et Paul Erasme .  Comptant parmi les amis de Villiers de L’Isle-Adam, qui lui dédie Le Nouveau Monde (Ève nouvelle et Axel), on lui doit surtout un nombre important de nouvelles drolatiques, d’esprit galant et provocateur, à saveur parfois anticléricale et coiffées de titres suggestifs: Entre messe et vêpres, ou les Matinées de carême au Faubourg Saint-Germain (1882)…  En 1869, son premier ouvrage Les Courtisanes de l’Antiquité. Marie Magdeleine lui vaut une critique favorable d’Émile Zola dans sa chronique Livre d’aujourd’hui et de demain du Gaulois. Pour ses recherches, en vue de ses ouvrages (livres d’érudition, érotiques…), elle fréquente assidûment la Bibliothèque nationale et se travestit en homme. Ses écrits lui valent un certain nombre de poursuites judiciaires et quelques-uns sont censurés. Sa publication de l’ouvrage contre les religieuses, Vestales de l’Église, lui vaut même un emprisonnement en 1877. Elle s’exile en Belgique avant même de connaître le jugement pour échapper à l’emprisonnement puis revient en France dès que Victor de Broglie démissionne en février 1836. Son livre Mme Ducroisy lui vaut également un emprisonnement en 1878.  Ses activités de critique d’art se concentrent à la revue L’Artiste à laquelle elle collabore entre 1867 et 1877. Elle fonde L’Art moderne avec son mari en 1875, la revue, publiée à la Librairie moderne, compte trente-deux livraisons, et traite des expositions, musées, collections, peinture, sculpture, gravure, iconographie, archéologie, céramique, numismatique… Elle collabore au journal La Fronde dès sa création par Marguerite Durand en 1897, notamment pour la chronique de politique étrangère. (Wikipédia)

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2 réflexions sur “Montifaud Marc de – Racine et La Voisin”

    1. Merci du commentaire. Cet article est paru aujourd’hui, le 25 novembre. Effectivement lorsqu’il était dans la catégorie « À paraître prochainement », les liens de téléchargements n’étaient pas encore disponibles même si tu pouvais déjà consulter la présentation. Bonne lecture !

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