
Jean Bart et Louis XIV (livres VII-IX) : On retrouve, en début de ce 3e tome, nos héros Jean Bart et sa famille, et le fidèle Sauret et on apprend ainsi le parcours de corsaire de Bart tout au long de ces années. Dans ce même temps, s’ouvre l’école publique de construction navale, sous l’influence d’un jeune ingénieur qui révolutionna la marine. Cette avancée technologique permit l’assaut d’Alger en 1682 et 1683. Avec l’arrivée au ministère de la marine du fils de Colbert, M. de Seignelay, homme épris de guerre, décision est prise en 1684 de détruire Gênes, avec des conséquences dramatiques.
Tandis que l’on s’achemine vers la révocation de l’Édit de Nantes, avec les conséquences politiques et économiques que l’on sait, la cour et le Roi continuent leurs manœuvres d’influence et de paroles non tenues. On n’hésite pas à user d’empoisonnement pour se débarrasser d’un gêneur.
La politique extérieure de Louis provoque la chute du roi en Angleterre, et de là le début de la guerre, avec en particulier les batailles navales de 1690, et dans le même temps le saccage du Palatinat, jusqu’à la bataille désastreuse de la Hogue. Toutes ces expéditions amènent les finances du département de la Marine dans un état très préoccupant, tandis que le Roi continue ses constructions pharaoniques. Le ministère de la marine passant ensuite entre les mains de Louis puis de Jérôme de Pontchartrain, père et fils, qui, par leur gestion erratique, finir de ruiner cette armée.
Enfin l’ouvrage s’attache aux différentes actions de Bart, et sa progression jusqu’aux plus hautes charges de la marine. Il embarqua son jeune fils très tôt, afin qu’il prenne sa relève. On trouvera le récit d’une rocambolesque évasion, alors qu’il était prisonnier des anglais. Il va mourir en 1702 chez lui à Dunkerque.
Quant à Louis XIV, il influence à la mort du roi d’Espagne en 1700 sa succession, afin que la couronne revienne à son petit-fils. Ce qui aura pour conséquence de liguer l’Europe entière contre la France, avec la guerre qui en découlera. C’est un pays ruiné que Louis laisse à sa mort, en 1715.
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