Gide André – Ainsi soit-il ou Les Jeux sont faits

Gide André - Ainsi soit-il ou Les Jeux sont faits - Bibliothèque numérique romande - anonyme André Gide Prix nobelGide André – Ainsi soit-il ou Les Jeux sont faits : En juillet 1950, André Gide commence le dernier cahier de son Journal. Malade despotique entouré de ses fidèles, il s’achemine vers une mort calme, dénuée d’angoisse et sans le sursaut religieux qu’espéraient certains. Dans ces pages où il écrit « n’importe comment et n’aspire qu’au naturel », il livre une sorte de « testament », à la fois lucide sur des erreurs du passé et sur la futilité des choses, y compris son œuvre.

Il fait part de ses doutes et s’expose sans fard. « Tout enfant déjà, mes oncles et tantes m’appelaient : l’irrégulier. (…) Comment oser prendre des engagements lorsqu’on doute si l’on sera à même de les tenir ? L’inconfiance en soi peut devenir paralysante. Ne pas pouvoir compter sur soi. Celui qui vient au rendez-vous, sera-t-il le même que celui qui l’a pris ? D’où mes retraits, mes dérobades, mes fuites, mon apparente versatilité. Ne pas reconnaître les autres, passe encore ; mais ne pas se reconnaître soi-même, que c’est gênant ! » Que l’on apprécie ou non André Gide et sa vie, c’est cette sincérité qui rend ce texte profondément touchant (source partielle Wikipédia).

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