Fargue Léon-Paul – Poèmes : Amoureux de Paris, qu’il décrit dans Le Piéton de Paris (à paraître à la BNR), Léon-Paul Fargue est surtout un poète. Dans ce recueil de ses débuts d’écrivain (sa troisième publication), poésie rime avec prose mais reste de la poésie, libérée de toute contrainte. Souvenirs, émotions, solitude, mort, amour et abandon, musique, odeurs, paysages urbains ou ruraux se mélangent et les phrases deviennent musique et l’allusion nous évoque une symbolique universelle et profondément humaine. «Certaines grandeurs et valeurs.. Je ne saurais te les exprimer que par la musique, ou par des noms propres remplis de tendresse…» (De la tendresse – et de la tristesse, Poèmes 1912.)
« Fils naturel de Léon Fargue , un ingénieur issu de l’École centrale et de Marie Aussudre, une modeste couturière, Fargue ne fut reconnu par son père que très tardivement. Après des études secondaires brillantes avec des professeurs prestigieux, (dont Mallarmé), Émile Faguet et Valentin Parisot, il entre au même moment qu’Alfred Jarry en khâgne, où il suit les cours de Bergson. Il déçoit les attentes de sa famille, qui le voulait normalien, pour choisir l’oisiveté : sensible à la peinture et au piano, il est passionné par la poésie. Jarry et lui écrivent dans la revue L’Art littéraire en décembre 1893. Après quelques poèmes publiés en 1894, il donne Tancrède en 1895, puis Poèmes en 1912 et Pour la musique en 1914. Fargue s’exprime le plus souvent en vers libres, voire en prose, dans un langage plein de tendresse et de tristesse, sur des sujets simples, parfois cocasses, plus rarement absolument onirique. Parisien amoureux de sa ville, il écrit aussi la solitude oppressante et noyée de nuit et d’alcool. Il est également un chroniqueur de la société parisienne et créa de multiples contrepèteries. Paralysé en 1943, il garde cependant jusqu’à la fin, en 1947, une activité littéraire intense. » (Wikipédia.)
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Merci pour cette publication.
On frissonne d’émotion à la pensée que Léon Paul Fargue a eu pour professeur Mallarmé !