Dickens Charles – La petite Dorrit (livre 2) – traduction de William L. Hugues : Les acteurs du premier tome se retrouvent dans de nouvelles circonstances et certains petits secrets qui restaient en suspens sont dévoilés. L’auteur nous montre l’influence des revers de fortune sur les comportements des individus, leur façon d’appréhender leur nouvelle vie, le soutien ou le revirement de leurs connaissances selon le milieu social ou la considération dont ils jouissaient.
L’équanimité et l’acceptation des erreurs, les siennes ou celles des autres, pour progresser le long « des marches de la vie » sont valorisées. Ils font pendant à une énergie dépensée en vain dans les méandres bureaucratiques, ce qui conduit à diriger son activité vers un ailleurs étranger plus accueillant.
Ce roman que l’on peut qualifier de satirique fut fort mal reçu à sa parution dans sa dénonciation des institutions, notamment celle de la prison pour dettes où sont enfermés les débiteurs sans qu’ils puissent travailler. Les autres dénonciations de Dickens portent sur l’insécurité des travailleurs de l’industrie, les conditions de leur emploi, la bureaucratie du ministère des Finances (H M Treasury), le jargon technocrate, que Dickens recense au livre I, chapitre 10, dans la célèbre liste du Circumlocution Office, le « ministère des Circonlocutions », de même que la séparation et le manque de communication entre les classes sociales. D’après Paul Davis (Charles Dickens A to Z, 1999 Checkmark Books) c’est une sorte d’anatomie de la société victorienne qu’obsèdent la richesse et le pouvoir, qu’enserre un corset de traditions profitant aux classes privilégiées et que plombe une religion oppressive et stérile. (D’après Wikipédia.)
Charles Dickens (1812- 1870) est un célèbre romancier de l’époque victorienne traduit dans de nombreuses langues. Son père ayant été mis en prison pour dettes, il a travaillé dans son enfance en collant des étiquettes sur des pots de cirage pendant plus d’une année avant de pouvoir retourner à l’école. Auteur, il a fondé et publié plusieurs hebdomadaires, composé quinze romans majeurs, et bien d’autres romans et nouvelles portant sur des sujets littéraires ou de société. Sa passion pour le théâtre l’a poussé à écrire et mettre en scène des pièces, jouer la comédie et faire des lectures publiques de ses œuvres qui sont vite devenues extrêmement populaires. Alors que lui-même est apprécié pour son humour, sa satire des mœurs et des caractères, ses œuvres, aux intrigues soignées, ont presque toutes été publiées en feuilletons hebdomadaires ou mensuels, genre inauguré par lui-même en 1836. Charles Dickens a été un infatigable défenseur du droit des enfants, de l’éducation pour tous, de la condition féminine et de nombreuses autres causes, dont celle des prostituées. (biographie d’après Wikipédia)
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