Crisinel Edmond-Henri – Alectone et textes en prose

Crisinel Edmond-Henri - Alectone et textes en prose - Bibliothèque numérique romande - Jean-Claude Stehli La Nature a peur du videCrisinel Edmond-Henri – Alectone et textes en prose : Des textes en proses pour faire découvrir un poète? Et pourtant ces écrits, que ce soit la prose poétique d’Alectone ou des souvenirs de l’univers ordinaire, soulignent le drame de cet homme discret, un journaliste, aux prises avec ses démons  qui engendra une œuvre poétique que certains comparèrent à Gérard de Nerval. Avec Alectone, écrit sur plusieurs années, drame et symboles se mélangent pour souligner la douleur et l’horreur de l’«univers inhumain» de l’hôpital psychiatrique. Alectone, nom donné à une patiente dont les cris le tenaient éveillé la nuit, femme réelle et mythique, fille de colère et de compassion, résume bien la teneur de cette œuvre déroutante d’une vérité masquée et pourtant universelle. Hommage à son compagnon décédé, souvenirs d’enfance, des textes pleins d’humour et de nostalgie, complètent ce recueil de textes en prose.

«Edmond-Henri Crisinel, né à Faoug le 2 janvier 1897 et mort à Nyon le 25 septembre 1948, poète, écrivain et journaliste vaudois, fit ses études à Lausanne, où il se signale par sa culture littéraire, musicale et artistique. Après une année de préceptorat à Zurich (1919), il est atteint d’une grave dépression qui nécessite une hospitalisation. Après son rétablissement, il détruit ses poésies de jeunesse et commence une carrière de journaliste à La Revue de Lausanne. Il exerce ce métier pendant vingt-sept ans, même si de longues périodes de maladie entravent sa carrière. À trente-neuf ans, il retrouve l’inspiration et écrit Le Veilleur (1939), Alectone (1944), Nuit de juin (1945), Feuillets du Sagittaire et Le bandeau noir (1949). Il se donne la mort à Nyon le 25 septembre 1948. Crisinel laisse une œuvre poétique peu abondante mais de grande densité.» (Wikipédia.)

«Je crois justement que c’est parce que (Crisinel) marchait presque toujours dans l’ombre avec l’incertitude de sa route, parce qu’il ne vivait pas de la même vie que les autres, parce qu’il était blessé dans son âme, qu’il poursuivit avec tant de tremblante obstination une lumière plus pure que nous ne pouvons l’imaginer. L’esprit de la faute pesait sur lui ; mais c’est la menace des Juges intimes, la présence quasi perpétuelle et difficilement tolérable de ces hautes faces noires dans sa pensée qui le rendaient, par contrecoup, si sensible aux plus fines nuances de la terre et à ce qui est trop fragile pour ne pas être essentiel.» (Philippe Jaccottet.)

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