Société

Huysmans J.-K. et Hennique Léon – Pierrot sceptique

Huysmans J.-K. et Hennique Léon - Pierrot sceptique - Bibliothèque numérique romande - Paul Cézanne Mardi gras (Pierrot et Arlequin)Huysmans J.-K. et Hennique Léon – Pierrot sceptique (pantomime) : Ubu ? Non Pierrot ! Un Pierrot qui, dans cette brève pantomime – onirique, misogyne, hilarante et déjantée – se prépare aux funérailles de sa femme. Finalement, il envoie, sans lui, invités et corbillard : lui préfère le cabaret. Puis il tombe en arrêt devant une Sidonie (le mannequin à la vitrine d’un coiffeur) : celle-ci s’éveille, frissonne, s’anime. Sa poitrine vibre. Pierrot la désire, tente de la séduire sans succès. Cela ne peut que finir par des étincelles ! Gare au feu ! Pierrot reste sceptique…

J.-K. Huysmans qui disait mépriser le théâtre admirait, tout comme Léon Hennique, des acteurs acrobates anglais qui se produisaient à Paris en 1879, les Hanlon-Lees. « Tiens, dit-il à son ami, ce serait amusant de faire quelque chose dans ce goût-là». Et Hennique raconte : « Nous avons arrêté le scénario ensemble. J’ai écrit la pantomime, je la lui ai passée et il a fait les changements qu’il a voulus. »

Bove Emmanuel – Mes Amis

Bove Emmanuel - Mes Amis - Bibliothèque numérique romande - Félix Vallotton Scène de rueBove Emmanuel – Mes Amis : « Mon imagination crée des amis parfaits pour l’avenir, mais, en attendant, je me contente de n’importe qui. »

Premier roman d’Emmanuel Bove (1898-1945) et premier succès, en 1924. Grâce à Colette, qui, la première, reconnaîtra son talent. La force de ce récit réside dans son style dépouillé – des phrases courtes, limpides, apparemment anodines et dénuées d’émotion, mais en fait très percutantes, et à l’humour noir débarrassé de toute illusion. Victor Bâton, un homme seul, silencieux, de retour de la guerre avec une infirmité, vit à Paris dans une chambre misérable. Sa quête d’amis occupe ses journées jusqu’à l’obsession. Il se promène beaucoup, réfléchit à la vie, à l’amitié, à l’amour et rencontre effectivement plusieurs personnages colorés. Des hommes : Henri Billard, égoïste intéressé par l’argent de Victor, Neveu le marinier désespéré, Henri Lacaze riche bourgeois faisant la charité. Et des femmes aussi : Lucie Dunois patronne de bistrot et maîtresse occasionnelle, Blanche chanteuse de cabaret. Tous pourraient devenir ses amis… mais ils sont la plupart du temps plus intéressés par eux-mêmes que par le narrateur, qui se retrouve à chaque fois seul et déçu après ces rencontres.

Desnos Robert – Le Vin est tiré…

Desnos Robert - Le Vin est tiré - Bibliothèque numérique romande - Stella Blu Vin vin rougeDesnos Robert – Le Vin est tiré… : Un poète surréaliste qui se mue en romancier ? Un roman, excellent au demeurant, mais quasi sociologique, un roman sur l’addiction, qui narre l’histoire d’un groupe de jeunes gens « accrochés » à des substances diverses dont bien peu survivront.

Le Vin est tiré… paraît en 1943 sous l’occupation. Mais le public est pris à contrepied par ce « roman à thèse » : ce sera le plus grand échec littéraire de Robert Desnos. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui réhabilitent ce roman remarquable dont nous vous souhaitons, comme nous l’avons été, d’être pris par l’histoire et le destin de ces personnages attachants.

La part autobiographique du roman (Robert Desnos s’est « essayé » à l’opium dans les années vingt et Barbara, dans l’histoire, peut être aisément identifiée à Yvonne George, La Mystérieuse de ses poèmes dont il fut amoureux sans être payé de retour et qu’il veilla dans ses derniers instants) lui donne une justesse de ton et une authenticité que l’on ne retrouve pas toujours dans des écrits « de l’extérieur » sur l’addiction.

« Maints livres sur le monde de la drogue ont été écrits soit par des intoxiqués, soit par des ignorants, remplis d’ailleurs de bonne volonté. Mais, malgré eux, les premiers […] ont toujours présenté la muse noire ou blanche sous des aspects séduisants. Les seconds n’ont pas tenté de pénétrer le drame qui se joue en ces hommes et ces femmes voués à un destin tragique. Surtout on n’a jamais tenté de poser la question de la drogue sur un plan réaliste. Pourquoi y a-t-il des intoxiqués ? Les intoxiqués valent-ils d’être sauvés ? Les lois actuelles permettent-elles ce sauvetage ? Le présent livre essaie, sans que l’auteur croie y être clairement parvenu, de prouver que la question sociale est responsable de la diffusion chaque jour plus grande des drogues. […] Il en va des drogués comme des fous. Un siècle et plus après Pinel notre organisation des asiles reste encore en deçà des théories médicales. Ce n’est pas non plus la police et les tribunaux qui pourront enrayer les progrès des poisons […]. Tant que l’ordre social continuera à brimer le libre développement de l’individu, des hommes et des femmes chercheront dans l’opium et l’héroïne d’illusoires compensations et la clef d’un suicide lent. »

Attention ! Cette œuvre n’est pas libre de droit en France (auteur « mort pour la France ») et ne peut être téléchargée librement par les résidents français. Ces textes, libres de droit en Suisse, pourraient également ne pas l’être dans votre pays. Avant de télécharger, vérifiez votre législation nationale. Tout téléchargement malgré ces restrictions engage votre propre responsabilité

Téléchargements : ePUB – PDF – PDF A5 – Kindle-MOBI – HTML – DOC/ODT

Desnos Robert – Calixto Contrée

desnos Robert - Calixto Contrée - Bibliothèque numérique romande - Anne Van de Perre CascadeDesnos Robert – Calixto Contrée : Deux recueils de poésie écrits en 1942-43, sous l’occupation, quelques mois avant l’arrestation de Robert Desnos par la Gestapo. « La poésie peut parler de tout en toute liberté», nous dit-il. Ainsi dans Calixto, une suite de sonnets, qui ne sont séparés par aucun titre, s’assemble en une continuité : celle de la nymphe Calixto, symbole de liberté dans un Paris occupé, « passante » amoureuse et inaccessible. Contrée, de même forme, contient plusieurs poèmes en argot dont le langage contraste avec la finesse de l’écriture poétique. Langage allusif « lié aux circonstances du moment, lors même que sont évoqués des paysages ou des actions dont la généralité ne suscite apparemment aucun soupçon (ainsi tous les titres de Contrée, sans avoir l’air de « contrer » qui que ce soit, reposent sur un titre générique neutre, « Le Coteau », « La Sieste ») ou des mythes empruntés à la tradition littéraire (Le Bain avec Andromède évoque aussi bien les tourments érotiques de la jeune prisonnière que l’asservissement de Paris). […] Le poète note pour lui-même : « Rappeler au public qu’il peut y avoir des sous-entendus et Théorie du double sens (immédiat et second) indispensable à la poésie. » (Présence de la littérature, Réseau Canope, 2008) »

Ainsi dans Calixto :
Et de même sous le langage
Se dissimulent maints secrets.
La toute belle en ses bagages
Cache l’étoile aux bons présages
Et le prisonnier aux aguets,
Rêve de belle et de voyages
Comme aux jours de la nef Argo
Dont les marins parlaient argot.

[warning]Attention ! Cette œuvre n’est pas libre de droit en France (auteur « mort pour la France ») et ne peut être téléchargée librement par les résidents français. Ces textes, libres de droit en Suisse, pourraient également ne pas l’être dans votre pays. Avant de télécharger, vérifiez votre législation nationale. Tout téléchargement malgré ces restrictions engage votre propre responsabilité[/warning]

Télécharegements : ePUB – PDF – PDF A5 – Kindle-MOBI – HTML – DOC/ODT

Sand George – Le Compagnon du Tour de France

Sand George - Le Compagnon du Tour de France - ELGSand George – Le Compagnon du Tour de France :  Le père Huguenin et son fils Pierre, jeune compagnon démocrate et instruit, sont chargés de restaurer les boiseries de la chapelle du manoir de Villepreux. Mais le père Huguenin et un apprenti se blessent. Pierre, parti pour Blois recruter deux ouvriers, se trouve mêlé aux luttes sanglantes du compagnonnage et aux complots de la Charbonnerie, en quête de nouveaux membres. Il rejoint enfin à Villepreux son ami nantais le Corinthien. Celui-ci, dévoilant des talents d’artiste-sculpteur, oublie la vertueuse Savinienne, mère des compagnons, avec la sensuelle marquise des Frenays…
Inspiré par le Livre du compagnonnage d’Agricol Perdiguier (1839), ce roman écrit en 1840 devait être le premier d’une série qui ne verra pas le jour. Car le Compagnon du tour de France, avec ses théories égalitaires, suscita un véritable tollé (campagne polémique de décembre 1840 à janvier 1841 – article de Marie d’Agoult dans la Presse, 9 janvier 1841).

Malot Hector – Complices

Malot Hector - Complices - Bibliothèque numérique romande - Sylvie Savary Buste de femme sculptéMalot Hector – Complices : À Oissel, près de Rouen, les époux Courteheuse – mariés depuis 3 ans, ne s’aiment plus guère. Grâce à la dot de son épouse Hortense, Courteheuse a pu reprendre une étude de notaire et est devenu un notable respecté par ses concitoyens, mais méprisant envers sa femme. Hortense rêvait d’une vie amoureuse et palpitante. L’arrivée d’un nouveau clerc, Antonin La Vaupalière, à la réputation sulfureuse, va rompre la monotonie des journées – et des nuits – d’Hortense. Femme de passion, elle invente les stratagèmes les plus saugrenus pour organiser des rencontres avec La Vaupalière, malgré la méfiance de son mari. D’amants, ils deviennent complices… Un roman haletant de page en page, et même jusqu’au dernier rebondissement !

Hector Malot (1830-1907)  fut un écrivain prolifique : une soixantaine de romans. Les plus connus aujourd’hui sont ses romans pour enfants, dont « Sans famille ». Le reste de son œuvre est composée de romans pour adultes, qui connurent de son vivant et jusque dans les années 1930 un grand succès et furent traduits dans de plusieurs langues.  Son œuvre s’inscrit dans la veine réaliste. À l’instar d’Honoré de Balzac, Malot représente la société contemporaine : Paris et la province, notamment sa chère Normandie, les différentes classes sociales et plus particulièrement la bourgeoisie. (Source Wikipédia).

Téléchargements : ePUB – PDF – PDF A5 – Kindle-MOBI – HTML – DOC-ODT

Bove Emmanuel – Le Pressentiment

Bove Emmanuel - Le Pressentiment - Bibliothèque numérique romandeBove Emmanuel – Le Pressentiment : Charles Benesteau est un avocat dans la cinquantaine, qui décide d’un jour à l’autre de tout abandonner, femme, enfants, métier, société bourgeoise et riche, pour aller se réfugier dans un quartier pauvre de Paris. Il a besoin de rompre avec le passé, d’être seul, détaché du monde. Est-il dépressif, misanthrope ? Toute sa famille se pose des questions, mais respecte son choix.

« Il pensait à ses frères, à sa femme, à ses amis, à tous ceux qu’il avait quittés. Pour ces apparences auxquelles ils attachent tant de prix, n’étaient-ils pas astreints à un effort continuel qui leur cachait justement la poésie de la vie ? »

Il se retrouve vite impliqué à nouveau dans la vie de son quartier, grâce à son désintéressement et sa disponibilité. Il reçoit même une jeune fille pauvre et démunie dans son petit appartement et engage du personnel pour s’en occuper… ce qui le perdra…

Mais changer de vie d’un coup d’un seul n’est pas si simple que ça ! Est-on vraiment libre de changer son destin, de renier sa classe sociale, de repartir à zéro ?

Écrivain prolixe, révélé par Colette, Emmanuel Bove a connu le succès de son vivant, avant de tomber dans l’oubli, et d’être redécouvert par Peter Handke dans les années 1980. Il est né en 1898 à Paris, mais a fait une partie de ses études au Collège Calvin à Genève, puis a vécu à Vienne et à nouveau à Paris, où il est mort en 1945.

Deux de ses romans ont été portés à l’écran, Le Pressentiment par Jean-Pierre Darroussin en 2006 et Le Piège en 1990 par Serge Moati ; plusieurs ont été traduits et adaptés pour le théâtre.

Téléchargements : ePUB – PDF – PDF A5 – Kindle-MOBI – HTML – DOC-ODT

Sand George – Un Hiver à Majorque

Sand George - Un Hiver à Majorque - Bibliothèque numérique romande - K. Korlevic ValldemossaSand George – Un Hiver à Majorque : La santé de Frédéric Chopin n’est vraiment pas bonne en cette fin d’année 1838… Et si l’on allait passer l’hiver au soleil ? George Sand s’embarque avec famille enfants et Frédéric pour Majorque. On vient de lui parler du climat clément de l’île. Il sera favorable à Chopin et la solitude convient à George Sand pour écrire. Majorque est effectivement superbe et le couple admire la végétation les paysages et les monuments.

Mais les habitants ne sont pas berrichons… Dans cette colonie espagnole, l’économie périclite au grand découragement des Majorquins. Le gouvernement vient justement d’autoriser l’exportation et le commerce du cochon. L’élevage de cet animal est l’objet de toutes les énergies de l’île, ce que le couple remarque dès la traversée où les passagers porcins reçoivent plus d’attention qu’eux… Et Chopin est malade ! Serait-il tuberculeux ? Est-il contagieux ? Le petit groupe de George Sand va éprouver toutes les difficultés à trouver un logement… Elle marque quelques rancœurs devant cet accueil réservé : « Malheur à qui n’est pas content de tout en Espagne ! La plus légère grimace que vous feriez en trouvant de la vermine dans les lits et des scorpions dans la soupe vous attirerait le mépris le plus profond et soulèverait l’indignation universelle contre vous. Nous nous gardâmes donc bien de nous plaindre, et peu à peu nous comprîmes à quoi tenaient ce manque de ressources et ce manque apparent d’hospitalité. Outre le peu d’activité et d’énergie des Majorquins, la guerre civile, qui bouleversait l’Espagne depuis si longtemps, avait intercepté, à cette époque, tout mouvement entre la population de l’île et celle du continent. […] Il y a toujours quelque raison pour que le Majorquin ne se presse pas. La vie est si longue ! Il faut être Français, c’est-à-dire extravagant et forcené, pour vouloir qu’une chose soit faite tout de suite. Et si vous avez attendu déjà six mois, pourquoi n’attendriez-vous pas six mois de plus ? Et si vous n’êtes pas content du pays, pourquoi y restez-vous ? Avait-on besoin de vous ici ? On s’en passait fort bien. »

George Sand écrit pourtant un remarquable guide de voyage. Elle décrit Palma, qu’elle rendit célèbre, les orangers et les amandiers de l’île. Elle s’attarde sur les méthodes de culture, sur l’histoire, la sociologie et le climat de l’île, sur ses monuments, en particulier la Chartreuse de Valldemossa où séjournera le petit groupe. Il n’est pas interdit d’imaginer arches et salles résonnant encore de la musique de Chopin… À Majorque, George Sand, elle, écrira Spiridon…

Téléchargements : ePUB – PDF – PDF A5 – Kindle-MOBI – HTML – DOC-ODT

Rinaudou Daniel – Ouchchen et Boumohand

Rinaudou Daniel - Ouchchen et Boumohand - Bibliothèque numérique romande - Véronique Pagnier - Cerisiers en LubéronRinaudou Daniel – Ouchchen et Boumohand : Ventabel, un village tranquille du Luberon… Un soir de novembre, dans les années cinquante. Le car de Cavaillon dépose une étrangère devant le café du village. Vêtue de noir, plus toute jeune, elle cherche une chambre pour quelques jours. Une chambre à Ventabel ? Pour une femme que personne ne connaît ?

Simon va se proposer, un peu par défi. Apprenti boulanger, il vit seul depuis la mort de sa mère dans une bastide à quelques kilomètres du village. Et la bastide est bien grande quand on est seul. La femme parle le français avec un léger accent anglais et s’appelle Leslie Shark. Au fil des semaines, sa présence pourtant discrète bouscule l’existence de Simon et sème l’émoi parmi les villageois. À leur étonnement succèderont rapidement les commérages, les soupçons, la jalousie…

Qu’importe ! Avec le temps, Leslie et Simon apprennent à mieux se connaître et à s’apprécier. Simon ne sait rien des femmes. Il va découvrir l’amour mais aussi la tristesse immense qui engloutit peu à peu son amie. Elle lui raconte des bribes de sa vie, et il n’imagine plus la bastide sans elle. Mais elle porte un lourd secret… Ses nuits sont hantées de cauchemars d’où émergent des mots étranges : Smara, ouchchen, boumohand, Alison… Le besoin impérieux de comprendre entraînera alors Simon dans une recherche désespérée, une quête fébrile au delà des mers, sur les traces du tumultueux passé de Leslie.

Un roman passionnant et passionné, empli de senteurs et de lumières du sud – mais aussi la quête d’un passé difficile, qui pourrait rendre à Simon la liberté de vivre et d’aimer.

Né en Provence, Daniel Rinaudou vit maintenant dans l’Orléanais. Ouchchen et Boumohand est son premier roman. Il a ensuite publié un recueil de nouvelles, La route du Levant (2005), et un autre roman, Le secret du Lutrin (2011).

Téléchargements : ePUB – PDF – PDF A5 – Kindle-Mobipocket – HTML – DOC-ODT

Combe T. – Jeune Angleterre

Combe T. - Jeune Angleterre - Bibliothèque numérique romande - Sylvie Savary Parc londonnien au printempsCombe T. – Jeune Angleterre (Deux nouvelles : Tournesols, Electric-Electrac) : T. Combe avait séjourné à Londres dans les années 1880 (Cinq épisodes d’une vie, publiés par la BNR). Elle en a tiré la matière de ces deux nouvelles, écrites dans un style piquant et incisif, sur les codes, les modes et les mœurs de la société londonienne.
Dans Tournesols, elle parodie le culte de l’esthétisme, qu’il soit étrusque ou japonais, prenant pour modèle Oscar Wilde, qu’elle transpose dans le personnage d’Edgar Brown : un peintre esthète, possédé de la manie du beau, mais du beau tortillé, alambiqué, méconnaissable. Il cultive l’archaïsme, il adore les vieilles faïences, les vieux cuivres, les couleurs fausses, la peinture byzantine, la mandoline, les poses fatales et les adverbes incommensurables. Il a des extases et parfois des syncopes. Edgar Brown est amoureux de Marjorie, qui ne dédaigne toutefois pas les avances de son voisin M. Stanley, quand bien même il montrait un penchant marqué pour la statistique (…) et n’avait rien de mystérieux ni de fatal.
La nouvelle Electric-Electrac n’évoque rien moins que l’invention d’un nouveau support publicitaire ! Claude Forest, dont la carrière de pianiste s’est brisée en même temps que son index, n’a pas renoncé à son rêve de vivre de la musique. Il en compose à ses heures perdues, mais comment se faire connaître et reconnaître quand on n’a pas de mécène ni de relation en dehors de la pension de Miss Picknell ? Fidèle à ses principes, T. Combe brosse un portrait féroce du monde hypocrite des gens dits influents, autant que des jeunes femmes qui ne cherchent qu’à épouser un homme fortuné plutôt que de travailler pour gagner leur vie.
Téléchargements : ePUB – PDF – PDF A5 – Kindle-Mobipocket – HTML – DOC-ODT